Allersimple pour les tropiques Costa Rica Série documentaire (Canada) de Vanessa DYLYN produit en 2008 Qui n'a jamais rêvé de tout quitter pour aller vivre une nouvelle vie sous les tro-piques ? Cette question nous a tous déjà traversé l'esprit au moins une fois mais peu d'entre nous franchissent le pas. Et pourtant c'est ce qu'ont fait
Tout quitter et partir vivre à Dénia Si vous avez passé l’été à Dénia, vous vous êtes sûrement déjà posé la question de ce qui se passerait si vous restiez pour résider dans ce paradis 365 jours par an. Dans cette article vous trouverez toutes les informations sur ce que signifie vivre à Dénia. Un climat paradisiaque Les plages de Dénia Le climat est clairement l’un des points forts de cette ville, puisque la température moyenne y est de 20°C toute l’année. Le mois le plus chaud est août, où les températures peuvent dépasser 30°C. En hiver, les températures ne sont pas du tout extrêmes, puisque les thermomètres restent autour de 12°C. L’une des raisons pour lesquelles les gens viennent à Dénia passer chaque été est de profiter de ses plus de 20 kilomètres de littoral. Si vous appréciez les grandes plages de sable, je vous conseille d’aller vers le nord, mais si vous voulez profiter de fabuleuses criques rocheuses, vous devrez vous rendre au sud de la ville. Une expérience culinaire inouïe platerochef • Instagram La cuisine est une autre des choses qui rendent cette ville unique. Ici, vous pouvez goûter certains des plats les plus délicieux de la Méditerranée tels que le cocas et l’espencat, un plat à base de légumes rôtis au four. Aucun restaurant ne peut se passer son ingrédient vedette, le riz de la région. Si vous mangez à Dénia, demandez un plat à base de fruits de mer ou de poisson et vous ne verrez plus jamais les produits de la mer de la même façon. Une ville pour une vie de qualité Si vous tombez malade, vous pourrez vous reposer tranquillement et sans stress, car les services médicaux de cette ville sont excellents. Il y a plusieurs cliniques ambulatoires et centres de santé qui disposent tous de professionnels très expérimentés. Si vous avez des enfants ou que vous envisagez d’en avoir, sachez que Dénia est l’une des meilleures villes de la Communauté valencienne en ce qui concerne l’éducation. Cette ville possède de nombreux instituts et collèges dans lesquels les enseignants dispensent une éducation de qualité. Une ville très attractive l’été et calme le reste de l’année La vie à Dénia Les opportunités d’emploi à Dénia sont généralement plus élevées que dans les autres municipalités d’Alicante, mais la plupart des emplois proposés ici sont liés au secteur du tourisme, donc temporaires. Cette ville n’a certes, pas autant d’attractions que les grandes villes peuvent avoir, mais Dénia est une ville conçue pour mener une vie tranquille et sans stress. Vous souhaitez partir vivre à Dénia ? Vous êtes à la recherche d’un appartement ou d’une maison dans cette ville ? N’hésitez pas à nous contacter. Source Vivirenn
\n \ntout quitter pour vivre dans le sud
Toutplaquer pour vivre en autarcie sur une île grecque : reportage au sein d’une utopie bien réelle . par Daphnée Breytenbach. Publié le 14 février 2016 à Tout plaquer pour vivre sous les tropiques ? Oui c’est possible ! Retrouvez ici le témoignage de personnes qui ont sauté le pas et se sont installés en Guyane. Célibataire, couple ou famille, ils vous disent tout sur leur nouvelle vie au soleil. Si vous souhaitez témoigner, n’hésitez pas à nous envoyer un email à . Cette page sera régulièrement mise à jour. Pour ne rien manquer, pensez à vous abonner à notre page Facebook ou à rejoindre notre groupe “Voyager et vivre au soleil“. Lire les autres témoignages dans les DOM-TOM Vivre en Guyane ils vous disent tout ! Découvrez à travers ces témoignages, le quotidien de ces français qui ont tout quitté pour vivre en Guyane. Joie ou désillusion, ils reviennent sur leur projet et leur nouvelle vie sous les tropiques. Surtout qu’un tel départ implique forcément quelques préparatifs entre la recherche d’un emploi, d’un logement et le déménagement, on peut vite déchanter ! Sans oublier l’installation et la vie bien après. L’éloignement avec la famille et les amis, l’intégration dans un nouvel environnement avec une histoire et une culture différente, la vie chère … Tous ces paramètres sont à prendre en compte avant toute décision. Et oui, être en Guyane pour les vacances ou pour y vivre, ce n’est pas du tout la même chose ! En tout cas, pour beaucoup d’entre eux si vous leur posez la question, ils vous répondront qu’ils n’échangeraient pour rien au monde leur vie en Guyane. Témoignage d’Audrey en Guyane depuis 1 an Le 23 janvier 2019 Bonjour, peux tu te présenter et nous dire pourquoi tu as choisi la Guyane ? Bonjour Marjorie, je m’appelle Audrey et j’ai 31 ans. Je viens de Nîmes dans le sud de la France. Je suis arrivée en Guyane il y a presque 1 an en février 2018, pour démarrer une nouvelle vie. J’ai eu envie de quitter la métropole, car cela faisait des années que j’étais à Nîmes. J’avais envie de bouger, de voir autre chose et en plus je n’aime pas le froid. J’étais également dans une période où mon travail ne me plaisait plus 8 ans en tant que commerciale, je voulais un métier plus humain, avec une réelle éthique. J’avais envie de tout plaquer ! J’ai choisi la Guyane après avoir fait un voyage là bas il y a 2 ans pour voir des amis qui se sont justement installés à Saint Laurent suite à une mutation professionnelle. J’ai eu un gros coup de cœur pour cette région la nature, les gens, la culture, les paysages grandioses … Es tu parti sur un coup de tête ou as tu préparé ton projet ? Suite à ce voyage, j’ai pris le temps de réfléchir aux possibilité qui s’ouvraient à moi. Je suis revenue un an plus tard, toujours en vacances, pour voir si la Guyane me faisait toujours le même effet. Et ce fut une évidence ! Mêmes frissons à l’arrivée, même émerveillement, même tristesse au moment du départ. Dans ma tête, la décision était prise. Il ne restait qu’à concrétiser ce projet. Pour ça, il me fallait trouver un travail dans un secteur d’activité qui n’était pas le mien. Je cherchais à me reconvertir professionnellement. Me voici donc sur le site de Pôle Emploi en favoris sur mon ordinateur, recevant chaque jour des offres d’emploi diverses et variées. La tâche n’était pas facile surtout en postulant si loin. Après de nombreux refus et de nombreuses demandes sans réponses, j’ai perdu confiance. Finalement, c’est sur les réseaux sociaux que j’ai trouvé l’offre d’emploi que je cherchais un poste dans l’éducation qui un milieu associatif donc pas dans l’éducation nationale qui réunie tout ce que je cherche humainement et professionnellement parlant. Après quelques mails et un entretien sur skype, en moins d’une semaine j’ai reçu une réponse positive de l’employeur ! J’étais folle de joie. Le lendemain même j’étais dans le bureau de mon directeur pour déposer ma démission. Ayant 2 mois de préavis à faire avant de partir, voilà le délai que j’avais devant moi pour préparer mon départ. Comment s’est passé ton déménagement ? J’avais 2 mois pour préparer mon départ mettre en location ma maison, me débarrasser de mes affaires … J’ai vendu la plupart de mes meubles car je ne suis partie qu’avec 3 valises. Bye bye les meubles et les vêtements d’hiver quelle satisfaction cette partie-là !!!. J’ai pris la décision de ne pas emmener mon chat avec moi, lui qui n’est ni vacciné ni pucé. Et oui, monsieur est un chat d’intérieur qui ne connait pas la rue. Il est donc parti chez mes parents qui prennent bien soin de lui. J’ai également stocké quelques affaires que je ne pouvais pas prendre mais que je ne voulais pas vendre chez ma famille en métropole comme mes papiers, mes albums photos, quelques vêtements d’hiver pour d’éventuelles vacances de Noël en métropole… Comment s’est déroulée ton installation ? As tu trouvé facilement un logement ? Deux mois plus tard à l’aéroport de Cayenne, je débarquais avec mes 3 valises sous le bras. Direction Régina, un tout petit village de l’est guyanais. Question logement, j’ai eu la chance d’avoir une maison en colocation mise à disposition par mon employeur. Heureusement car ce n’est pas évident de trouver un hébergement en dehors des grandes villes », surtout que les loyers sont élevés. Personnellement, je ne ferais pas le choix d’un appartement en Guyane, le climat fait qu’ici on vit essentiellement dehors. Je trouve ça dommage d’être enfermé dans un appartement sans jardin. Et ton travail ? Je travaille donc depuis presque un an à Régina, dans un poste qui me passionne et dans lequel je m’enrichis chaque jour. C’était quitte ou double » car c’était un métier que je ne connaissais pas du tout, que je n’avais jamais pratiqué, mais qui s’est révélé comme une évidence pour moi. Pour les trajets, que peux tu nous dire là dessus ? Dès mon arrivée, je me suis achetée une voiture d’occasion. Il y a beaucoup d’offres sur internet mais attention c’est beaucoup plus cher qu’en métropole. Il y a peu de routes en Guyane qui sont, selon les zones, en plus ou moins bon état. Il y a aussi des bouchons dans les grandes villes comme Cayenne ou Kourou pendant les heures de pointe. Côté vie sociale, t’es tu intégrée facilement ? J’ai trouvé les gens très accueillants à mon arrivée. Dans mon petit village de 500 habitants, je retrouve vraiment un esprit de convivialité, une politesse incroyable et une réelle gentillesse. Est-ce la même chose à Cayenne ? Je ne sais pas du tout. Toujours est-il qu’en un an en Guyane, je ne me suis jamais sentie rejetée. Je n’ai absolument pas eu de mauvaise expérience avec les gens. Regrettes tu d’être partie en Guyane ? Pas une seule fois je n’ai regretté mon choix. Si c’était à refaire, je n’hésiterai pas une seule seconde ! Je pense que la Guyane, soit on l’adore soit on la déteste. La vie y est certes très chère on prend vite peur les premières fois où l’on fait les courses. Mais finalement on s’adapte, on mange local, on fait les marchés et on dit bien évidemment au revoir à certains produits. Mais quel régal de manger des fruits exotiques toute l’année, de trouver du poisson frais à des prix vraiment attractifs et de laisser ses orteils à l’air libre toute l’année !! Question insécurité, il faut vraiment éteindre vos postes de télévision, arrêter de regarder certaines émissions qui dépeignent la Guyane comme une région extrêmement violente et être conscient que c’est comme partout. Il y a certains quartiers, tout comme en métropole, où on évite de se balader la nuit tout simplement. Quant aux moustiques, je ne trouve pas qu’il y en ait tant que ça. Pas plus du moins que dans certaines régions du sud de la France. Certains soirs, ils sont de sortie mais rien d’extraordinaire. Un peu d’anti-moustique et on est tranquille. Je ne prends aucun traitement contre le pal, et je ne connais aucune personne dans mon entourage qui en prend également. Que peux tu nous dire sur la Guyane ? La Guyane, personne ne vous croira », un slogan tellement vrai ! Avant de poser les pieds ici, je n’aurais moi-même jamais pensé que c’était ainsi. La Guyane ce sont des paysages incroyables avec des nuances de vert exceptionnelles. Certains parlent de l’enfer vert, moi je dirais plutôt que c’est un paradis vert. Monter dans une pirogue et naviguer sur un des fleuves a été mon plus grand coup de cœur. J’en éprouve toujours le même plaisir encore aujourd’hui surtout si ça se fini avec une nuit en hamac dans un carbet en pleine forêt à écouter et à observer les animaux. La faune est splendide il ne faut pas s’arrêter aux mygales et aux serpents, loin de là. Je n’ai d’ailleurs fait que 2 petites rencontres avec des serpents en un an ! Et aucune mygale ! Après, il faut prendre conscience que pour croiser des des animaux, il faut vraiment les chercher. Ne vous attendez pas à voir une mygale dans votre maison ou un serpent au fond de votre lit sauf peut-être si vous habitez en pleine forêt. J’ai par contre rencontré des paresseux, toucans, aras, tatous … Il y a aussi des endroits incontournables en Guyane comme les îles du Salut, un lieu paradisiaque malgré sa sombre histoire ou encore les marais de Kaw. Il y a aussi des moments magiques comme celui d’assister à un lancement de fusée ou avoir la chance de voir une tortue luth pondre sur la plage. Et côté voyage ? De la Guyane, il est très simple de voyager au Brésil et au Suriname à des prix très raisonnables voir pour vraiment pas cher si on ne choisit pas l’avion. Par contre pour les autres destinations, les prix sont carrément indécents ! Je pense que c’est vraiment le point négatif que j’ai pu voir depuis que je suis là. Je m’imaginais déjà parcourir toute l’Amérique du Sud, facilement et pour pas cher mais ce fut la douche froide. La Guyane est très mal desservie et les billets ne serait-ce que pour rentrer en métropole sont exorbitants. Pour vous donner un exemple, pas moins de 1 000 euros l’été pour un aller-retour Cayenne / Paris. Et ça peut vite monter à 1 500 euros pour les vacances de Noël. Le mot de la fin, que peux tu conseiller aux personnes qui envisagent de venir en Guyane ? Malgré ce dernier détail négatif, ce que je peux dire aux gens ? Foncez » ! Car la vie ici est beaucoup plus douce, moins stressante et surtout moins polluée par la société de consommation. Je rêve d’élever mes futurs enfants en Guyane, de leur apprendre la Vie avec un grand V, au contact de la nature, de la simplicité de la vie et des nombreuses cultures présentes ici. Merci Audrey pour ton témoignage ! Recherchesutilisées pour trouver cet article :vivre dans les dom tom, Vivre à la Réunion ou Guadeloupe, venir vivre en guadeloupe, tout quitter pour aller travailler et vivre à maytte, Tahiti ou Martinique, queole ile du caraibe pour vivre, projet de vie familiale expatrié dom tom, ou fait til bon vivre a la reunion ou a la martinique, les meilleurs dom tom ou habiter,

Depuis que j’ai l’âge de porter du sable à ma bouche, chaque été, je descends passer mes vacances au bord de la Méditerranée. La mer, les pins, les cigales, les odeurs de lavande et de poisson melon frais… C’est le bonheur, et peut-être ce qui ressemble le plus au paradis enfin à moins de 2h d’avion. [soupire béât les yeux fixant l’horizon] Alors forcément j’ai eu, comme d’autres, l’idée, l’envie, le rêve un peu fou, d’abandonner Paris, pour m’installer au bord du canal du Midi ou en plein coeur de la garrigue… Au soleil, la vie doit être plus belle, c’est vrai, mais peut-être pas autant que je me l’imagine… Avant de faire mes valises, je dresse la listes des fausses idées qui m’habitent – ou la farandole des déceptions d’une parisienne qui baigne dans l’illusion. Le mythe Vivre dans le Sud c’est un peu comme être en vacances toute l’année. On se lève entre Motus et les Z’amours 11h20, on déjeune en terrasse, on fait la sieste pour digérer puis on va à la plage, on jardine et invite des potes pour faire des concours de Tequila Paf devant Intervilles. Une vie de rêve glandu quoi. La réalité On a beau être pas loin des tropiques à 10 000km près, dans le Sud aussi, il faut travailler – enfin à moins d’être l’inventeur du barbecue à 3 roulettes ou d’être à la retraite – et malheureusement, la plus courante des non-activités c’est le chômage… Le compromis Prendre un faux travail comme Jessica dans le Sous le Soleil, qui gère très sporadiquement une paillotte puis devenir député, passer sa vie sur les marchés et faire voter une allocation Sud – 600€ versés mensuellement aux gens qui vivent dans une ville où il fait trop chaud pour travailler. Le mythe Le Sud ne connait pas l’hiver. Le Sud passe du printemps à l’été, de l’été au printemps, un peu comme en Thaïlande mais sans les pluies diluviennes. Du coup, on y vit en bermuda, on compte jusqu’à 5 récoltes de pastèques dans l’année et le port de la tong reste digne même au mois de janvier. La réalité Il fait beau 4 mois dans l’année, juste de quoi bronzer des pieds, démarrer des feux de forêt et peler du crâne et du nez. Le reste du temps, les nuages, la pluie et surtout le mistral ou la tramontane balayent le ciel en toute impunité. Un climat encore plus difficile à digérer quand on a une piscine et des palmiers à rentabiliser – ça rend le cœur triste, un peu comme si on voulait décorer un sapin en plein mois de juillet. Le compromis Choisir Nice qui jouit d’un microclimat inexpliqué ou carrément la Corse, à condition de faire un effort pour s’intégrer autocollant Corsica à l’arrière de la voiture, accent et humilité. Le mythe En s’installant dans le Sud, on s’offre avant tout une meilleure qualité de vie. On fait des salades, on porte des chemisettes, on serre la main à son maire qui s’appelle Marcel et surtout on échange un F3 parisien contre une maison avec piscine et vue sur la mer. Ou un mas familial entouré de vignes avec des enfants qui courent sous le patio comme dans Du Côté de Chez Vous » l’émission-déprime sponsorisée par Leroy Merlin. La réalité 800 000* retraités envahissent la région chaque année, faisant grimper les prix des caniches nains, des packs de yaourts Câlin mais aussi et surtout du mettre carré. De riches étrangers s’ajoutent au flot d’immigrés, résultat tout ce qui a une terrasse, un jardin ou une vue sur la mer voit son prix s’envoler comparable aux beaux quartiers parisiens. Le compromis Epouser le directeur de la clinique du Golf, un avocat senior de chez Brother & Brother, le directeur des casinos Spartatouch, un russe ayant su bénéficier de l’ouverture au capitalisme… Ou se rabattre sur le presque-sud le Cantal, le Périgord ou la Lozère. * Chiffre donné au hasard pour impressionner le lecteur mais qui pourrait s’avérer pas si loin de la vérité. Le mythe Dans le Sud les gens sont toujours heureux, ils ont l’accent chantant, l’amour de la vie et surtout, en cas de pénurie, ils ont assez de biscuits apéro pour survivre pendant 4 mois. Des gens sociaux quoi. Du coup, en 2 semaines on connait déjà le prénom de tous le monde dans le quartier et en cas de pépin besoin de lait à 2h du matin, de faire garder son gamin, de traduire une chanson de raï’n’b en italien ou de cacher un frère en cavale chez des voisins, on sait sur qui compter. La réalité le quartier du Mistral dans Plus Belle la Vie n’existe pas. En vrai, la vieille Rachel envoie des lettres d’insultes à ses voisins, Samia est en prison depuis qu’elle a poignardé son frère, Roland exploite trois sans papiers dans sa cuisine et Mélanie pense qu’avoir une tarlouze au comptoir, ca fait fuir la clientèle. Le compromis partir vivre dans le Sud oui mais avec sa propre bande d’amis, ou bien faire un métier qui favorise les échanges humains boulangère, coiffeuse, gérant de boîte échangiste…. Le mythe En déménageant, je deviens une fille de là-bas. J’ai l’accent, je bronze, mes cuisses se raffermissent, j’ai les ongles manucurés, je porte des tangas et je me tatoue une salamandre le long du pied. Je deviens sexy, chaleureuse, sportive, accessible, expensive, j’ouvre une boutique de lingerie, je fais les soldes chez Cache Cache et j’épouse un pompier qui sait hypnotiser les taureaux et pêcher les daurades à mains nues. La réalité je ne suis pas d’origine espagnole ou italienne. Je ne danse pas sur les places des fêtes, j’ai un peu peur des gitans, j’attrape des coups de soleil à la raie des cheveux et au-delà du 26°, je transpire de la moustache. En clair, je ne suis pas du Sud et même avec 350 séances d’UV je ne le deviendrais vraiment jamais. Le compromis Aucun. S’il existait un quelconque moyen pour que je ressemble à Laetita Milot, que j’ai les jambes de Cendrine Dominguez, les cheveux de Penélope Cruz et la joie de vivre de Victoria Abril, ça ferait longtemps que je l’aurais fait. Et toi, as-tu déjà songé à vivre dans le sud ? Y vit-on vraiment plus heureux ? Et si le bonheur se trouvait au bout de l’A6 ? Faut-il qu’on délocalise Paris et le reste de la France qui souffre sous la Loire ? Et toi fille du sud es-tu heureuse là où tu vis ou rêves tu de rejoindre le nord du pays ?

Demourir pour vivre, comme co-créateur. Maintenant. Sans retour possible. De faire ainsi, dans cette expérience de l'amour véritable, avec le Christ, la rencontre de Dieu et de partager sa Gloire. Publié le 23 nov. 2020 à 700Mis à jour le 23 nov. 2020 à 1039OUI - Lauriane, designer de 26 ans, partage sa vie entre La Rochelle et Paris Etudiante aux Beaux-Arts d'Angers, je suis partie en juin 2018 effectuer un stage à Paris. J'ai pu faire de nombreuses expositions et vernissages, rencontrer du monde - dans le milieu du design notamment, sortir avec mes amis… J'aime cette vie parisienne où il y a toujours quelque chose à faire. Une fois diplômée, à l'été 2019, j'ai lancé mon autoentreprise en tant que designer et me suis mise en quête d'un studio à Paris. Cinq mois plus tard, toujours rien, aucun propriétaire ne voulait de moi en raison de mon vivais entre chez mes parents à Rennes, chez mon compagnon à La Rochelle, et chez une amie à Paris, dans son 25 mètres carrés. Il était temps de trouver une stabilité et un vrai lieu de vie. Alors, j'ai préféré partir à La Rochelle, à 2 h 30 en TGV de la pour 600 euros, à peine le prix d'un studio à Paris, je peux me permettre d'avoir un appartement suffisamment grand pour y installer mon atelier. Autre avantage je suis à côté de l'océan et peux facilement aller me balader en pleine période de confinement, je passe trois jours par semaine à Paris. Je dors chez des amis, à l'hôtel, ou je trouve une location sur WeekAway, la plateforme dédiée à celles et ceux qui travaillent dans une autre ville. Cela a un coût mais ça a un intérêt pour mon travail. Etre autoentrepreneur est un métier de relations et de contacts, on ne peut pas se permettre, par exemple, de décliner des invitations pour un vernissage en mes journées de travail, j'en profite pour aller voir des expos, réseauter, passer du temps avec mes collègues autour d'un verre ou d'un dîner… Le reste du temps, à La Rochelle, je me concentre sur mes la vie à Paris, je ne me verrais pas passer 100 % du temps à La Rochelle. Habiter en province et passer une partie de la semaine dans la capitale est complémentaire. »NON - Xavier, consultant manager de 42 ans, partage sa vie entre Le Mans et Paris Ma compagne et moi avons grandi en banlieue parisienne. On partageait l'envie de partir en province pour gagner en qualité de vie. En 2005, étudiante en médecine, elle a obtenu une place à l'internat d'Angers. Nous y avons déménagé, ravis, mais j'ai gardé mon poste de chef de projet dans des services informatiques à Paris. Je cherchais un emploi à Angers mais je ne trouvais deux ans et demi, j'ai fait les allers-retours Angers-Paris. Je partais à 5 h 30 le matin, pour être à 8 heures au boulot, et quittais le travail à 17 h 30, pour être de retour à 20 heures. Avant ce déménagement en Anjou, je restais très tard le soir au bureau. Une fois 'navetteur' [ceux qui transitent chaque jour entre la région et Paris, NDLR], je suis devenu beaucoup plus rigide sur les horaires et refusais de faire des réunions à 18 heures. Pour mes managers, ça a été très difficile d'accepter ce changement de temps, je ne profitais pas d'Angers en semaine. Mais le week-end, c'était un plaisir d'être là-bas même s'il y avait la fatigue de la semaine. En 2008, nous avons eu notre premier enfant et j'ai fini par trouver un emploi à Angers. Et quel bonheur ! Mon salaire était nettement plus bas mais je mettais cinq minutes en voiture pour aller au travail, je pouvais rentrer manger chez moi le midi, passer plus de temps avec mes proches… Les gens étaient moins pressés qu'à Paris et il y avait plus de moments conviviaux entre collègues. C'était un confort de vie j'ai perdu mon travail en juin 2009. J'ai alors travaillé à Nantes, à 30 minutes en train d'Angers. Puis, en 2012, j'ai retrouvé un emploi à Paris. Je fais du conseil en stratégie informatique et dans mon métier, c'est quasiment une obligation d'exercer dans la capitale. Un deuxième enfant arrivait et on s'est dit qu'on ne pouvait pas rester à Angers avec le rythme que j'avais eu avant. Nous avons déménagé au Mans, ville avec davantage de trains en direction de la capitale, et à seulement une heure en ne fais pas les allers-retours par plaisir. Je loupe des moments en famille, je ne peux pas emmener mes quatre enfants à l'école, ni aller les chercher. Au boulot, quand on est 'navetteur', on a des contraintes horaires et c'est parfois difficile à faire accepter. Surtout quand on part à 17 heures du travail, même si on est arrivé avant tout le monde à 8 heures. Quand je travaille à Paris, j'ai un timer en tête, et si je n'ai pas terminé ma journée, il me reste le temps du trajet. C'est comme dans un escape game, et je suis très efficace pendant cette heure supplémentaire. Certains ne réalisent pas qu'on prolonge aussi notre journée en travaillant dans le crise sanitaire fait évoluer les choses. Les managers comprennent plus facilement la volonté de travailler à distance et d'habiter en région. Dans l'idéal, j'aimerais retourner habiter à Angers et trouver un emploi là-bas. » 5raisons de vivre à la campagne. Grands espaces, air pur, vie de village, animaux sauvages, beauté des paysages et diminution du stress sont autant d’arguments qui poussent de plus en plus les citadins à quitter les zones urbaines pour nos belles campagnes de France. Vivre à la campagne apporte également une certaine sécurité et un
SÉRIE 2/5. L’essor du télétravail et les nouvelles opportunités en régions contribuent à l’accélération des départs. Dans ce 2e épisode, Lucie, Marie et Mathieu nous racontent comment ils déménagent grâce au travail à distance. Jonathan et Jessica rejoignent Saint-Rémy-de-Provence, au risque de ne pas trouver d’emploi sur place. Marcelsinge pour Le Parisien La décision de quitter Paris est prise, mais à quel coût? Principal frein aux départs loin de la capitale, la crainte de perdre son emploi et celle du déclassement effraient les citadins parisiens désireux de s'évader. Mais en trois mois, la période du confinement et la pratique du télétravail chez les cadres ont ouvert de nouveaux la rubrique Économie
Voilàquelques points clefs en vrac qui pourront aider pour ceux désirant s’installer à Tahiti pour le travail : La majorité des expatriés de France occupe des postes dans la fonction publique territoriale (FPT) ou dans la
Le Monde Afrique Attirés par un salaire plus attractif, une meilleure qualité de vie et des carrières plus prometteuses, de nombreux Congolais de la diaspora retournent sur leur terre d’origine après leurs études. Dans le sens inverse des mouvements migratoires actuels. La première impression, c’est qu’il y a tout à faire ici, s’enthousiasme Emile, 42 ans, senior manager d’Ecobank, élue meilleure banque au monde des pays émergents » et banque de l’année 2014 » sur le continent africain. C’est un sentiment fort de participer à quelque chose dont le potentiel est énorme, de construire une nouvelle Afrique, un meilleur Congo… » Comme lui, après un séjour plus ou moins long en France, Magalie, 27 ans, et Rycky, 64 ans, ont fait le choix de tout quitter pour faire partie du renouveau de la République démocratique du Congo RDC, ancienne colonie belge. Ce mouvement migratoire dans le sens inverse des stéréotypes enchante les multinationales, contribue à la création de commerces par les locaux et favorise la formation d’une nouvelle élite. Une destination privilégiée par sa diaspora Avec son potentiel de salaires attractifs, de postes à responsabilité, de balades pittoresques et de cours de tennis, le rêve congolais séduit de nombreux candidats. Devenue une terre d’opportunités, la RDC est une destination privilégiée par sa diaspora. Riche en ressources naturelles et convoitées par les entreprises étrangères, elle est au centre des préoccupations énergétiques, politiques et économiques. Tout le monde vient gagner de l’argent au Congo, alors pourquoi pas nous ? » se disent tous les Franco-Congolais candidats à l’expatriation. Diplômés d’institutions européennes et nord-américaines, comme l’université des sciences et technologies de Lille 1, HEC Montréal ou encore l’université de Liverpool, ils sont attirés par leurs racines et ne considèrent plus leur départ avec inquiétude. Relocalisé en Grande-Bretagne avec sa famille, Emile loge désormais au Grand Hôtel de Kinshasa, en attendant la venue de son épouse et de ses trois enfants. La France devient une destination de vacances, pour se faire soigner » et manger ses plats préférés à volonté. Lire aussi Rentrer ou rester, le dilemme des cerveaux » africains diplômés des grandes écoles françaises Bana Poto », Djika », Bana Mikili » Ba pros »… autant d’appellations pour désigner en lingala, la langue locale, cette nouvelle clientèle qui a les moyens. A 20 dollars les 10 fraises, les 4 tomates et le paquet de céréales », l’Europe semble loin… Ce retour est un plus pour sa propre évolution, ne serait-ce que d’un point de vue socioprofessionnel et identitaire. Ce mouvement est difficile à chiffrer il n’y a pas de politique de retour de la diaspora par le gouvernement, mais je ne pense pas qu’il en ait vraiment les moyens », analyse Sarah Demart, chercheuse en sociologie à l’université de Liège, spécialisée sur la question de la diaspora congolaise en France et en Belgique depuis dix ans. La différence de rémunération importante avec l’Europe, le niveau de vie plutôt bas, les avantages en nature et l’absence d’impôts sur le revenu sont des critères non négligeables pour envisager le retour au pays ou l’expatriation. Lire aussi Recrutement en Afrique quatre entreprises dévoilent leurs plans Locataire d’une maison située dans la commune huppée de La Gombe, à Kinshasa, Magalie profite avec son conjoint de ce cadre de vie privilégié. Après son master d’économétrie obtenu à Paris XVII et une année d’alternance au service de statistiques d’Air France, partir pour Kinshasa s’est présentée pour elle comme une évidence. Si on veut pouvoir espérer, être carriériste, vouloir évoluer sans stress et ne pas recevoir des courriers de mauvaises nouvelles dans sa boîte aux lettres, il faut s’expatrier, dit la jeune responsable des statistiques du service finance contrôle de gestion de la banque Rawbank. Le Congo est un pays chaleureux, où il est bon de vivre et de s’épanouir. » La diaspourri » À l’inverse de leurs aînés, détenir la nationalité française, belge ou américaine n’est plus un passeport pour l’obtention de postes à hautes responsabilités. Ce passe-droit a longtemps laissé un goût amer chez les locaux. Qualifiés par les Kinois de diaspourri » après la chute du régime de Mobutu en 1997, leur comportement politique n’était pas différent de celui des mobutistes partisans du dictateur en matière de gestion de biens publics, par exemple, mais aussi en matière d’arrogance », ajoute la sociologue. Lire aussi Les expats » en Afrique, une espèce en voie de disparition Je ne pense pas que le fait que je sois Français m’ouvre des portes, assure Emile. Ce sont mes compétences, et ma nationalité n’a rien à voir. Il en sera de même pour un Américain. » Les connaissances acquises durant les études et la durée des stages – de 3 à 18 mois – de l’enseignement supérieur français sont de réelles valeurs ajoutées. Les salaires sont très attractifs mais varient d’une personne à une autre. C’est à cause de cette variation que cela reste tabou, continue Magalie. Deux personnes au profil équivalent ne gagneront pas la même chose, et la différence, d’une entreprise à une autre, peut varier de 50 %. » Il n’existe donc pas de réglementation unique sur ce marché de l’emploi qui est avant tout celui des multinationales, ce que déplorent les nationaux n’ayant pas étudié à l’étranger. Certains chercheurs parlent même de multicrise » ou de crise totale de l’ampleur » pour qualifier la situation congolaise. Rycky, coordinateur du programme de gouvernance au sein d’une ONG internationale américaine, préfère rester lucide sur la fragilité de son pays d’origine. Très actif dans le milieu associatif pour les migrants en France et détenteur d’un doctorat en psychologie de la faculté de Lille 1, il vit en RDC depuis plus de dix ans. Les opportunités sont là, mais il est impératif de contribuer à la recherche de la paix et au développement intégral du pays », rappelle-t-il. S’il est une chose sur laquelle tout le monde s’accorde, c’est que le rêve congolais n’est pas accessible à tous. Amanda Winnie Kabuikucontributrice Le Monde Afrique
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