AucƓur de cet Ă©vĂ©nement oĂč la plupart des visiteurs dĂ©ambulent dĂ©guisĂ©s en personnage de manga, le stand de la CitĂ© de la tapisserie se repĂ©rait de loin grĂące Ă  l’accrochage d Biographie Contributions de Guy MontagnĂ© Auteur

Synopsis En surface, Fu Jiu semble ĂȘtre un LycĂ©en tout Ă  fait normal. Mais en rĂ©alitĂ©, elle (Oui ! Elle !) est le hacker, Z, un mĂ©chant impitoyable dans le monde en ligne d'un monde alternatif. AprĂšs s'ĂȘtre rĂ©incarnĂ©e dans le corps d'une femme et forcĂ©e de se dĂ©guiser en jeune homme, elle rĂšgne sur le monde du jeu, se bat pour la

ï»żLes salons dĂ©diĂ©s Ă  la culture et aux loisirs asiatiques rencontrent beaucoup de succĂšs, notamment auprĂšs des adolescents. Une jeune fille de Charleroi nous a racontĂ© comment ces Ă©vĂ©nements lui permettent de s’épanouir. Lauriane, 16 ans, nous a contactĂ©s via notre bouton orange Alertez-nous pour nous faire part de sa belle expĂ©rience vĂ©cue au salon Made in Asia. Cet Ă©vĂ©nement dĂ©diĂ© Ă  la culture asiatique s’est tenu il y a quelques semaines au palais des Expositions de Bruxelles. Pour sa 9e Ă©dition, le salon avait encore grandi, occupant plus d’espace que l'annĂ©e passĂ©e et se dĂ©roulant sur trois jours entiers. Au total, visiteurs s’y sont rendus, dont de nombreux "cosplayers", des jeunes dĂ©guisĂ©s en leur personnage prĂ©fĂ©rĂ©, issu de mangas, de jeux vidĂ©o ou de films asiatiques. Parmi eux, Lauriane. Une fan de jeux vidĂ©o plutĂŽt casaniĂšreCette adolescente habite Charleroi avec ses parents et ses deux frĂšres. Elle est en 5e technique Ă  l'Institut FĂ©licien Rops Ă  Namur. Dans deux ans, elle aimerait se lancer dans des Ă©tudes de photographie. Timide, rĂ©servĂ©e, Lauriane se qualifie de "geek", parce qu’elle passe plusieurs heures par jour Ă  jouer Ă  des jeux vidĂ©o et qu’elle aime l’informatique. Jusqu’en 2016, Lauriane n’était pas trĂšs enclin Ă  tisser des liens sociaux et ne sortait pas beaucoup de chez elle. Puis ses amis lui ont proposĂ© d’aller au salon Made in Asia
Une sortie trĂšs Ă©panouissante pour LaurianeAu dĂ©part, Lauriane Ă©tait pourtant plutĂŽt rĂ©ticente. "Ils m’y ont incitĂ©e. Je les ai suivis", se souvient-elle. Lauriane n’a pas regrettĂ© d’ĂȘtre venue. Elle a dĂ©couvert un univers haut-en-couleur, plein de vie et de fantaisie. C’était aussi sa premiĂšre rencontre avec des "cosplayers". Avec leur costume excentrique, leur perruque colorĂ©e et leur joie bon enfant, ces passionnĂ©s de mangas lui ont fait forte impression. "C’était super sympa, je me suis dit que j’allais m’y mettre aussi", raconte-t-elle. Pendant les deux jours de l’évĂ©nement, Lauriane a mĂȘme le temps de faire une rencontre. Un petit ami, maintenant devenu son "meilleur ami". Elle a Ă©galement rencontrĂ© des voisins qu’elle voit dĂ©sormais beaucoup plus souvent. "Je sors beaucoup plus avec les gens. Je vais plus vers eux", dĂ©buts dans le cosplay Ă  Namur Au mois d’octobre 2016, Lauriane s’est rendue Ă  un autre Ă©vĂ©nement dans le mĂȘme genre, le salon "Retro Made in Asia" de Namur. Cette fois-ci, Lauriane est venue "cosplayĂ©e", c’est Ă  dire dĂ©guisĂ©e, en Mizore, un personnage issu du manga Rosario+ Vampire. Des dĂ©buts qui n’ont pas Ă©tĂ© Ă©vidents, confie-t-elle. Car le cosplayer est censĂ© imiter l’attitude de son personnage. Or celui qu’elle a choisi est trĂšs rĂ©servĂ© et sourit rarement. "C’est assez compliquĂ© quand on est heureux de garder une tĂȘte trĂšs neutre", explique-t-elle. Mais Lauriane a souhaitĂ© renouveler l’ dĂ©guisement qui lui permet de "se lĂącher"En 2017, la jeune fille est venue au salon Made in Asia avec un groupe de 5, 6 amis. "Des gens de Bruxelles, oĂč j’habitais avant. Ils ont bien voulu m’hĂ©berger pour l’évĂ©nement", raconte-t-elle. Cette fois-ci, Lauriane a dĂ©cidĂ© de porter un kigurumi, une sorte de pyjama en forme d’animal. "C’est assez simple" et "pas cher", entre 25 et 50 euros, indique-t-elle. "Quand on est en kigurumi, on peut se lĂącher. Il n’y a pas vraiment de comportement spĂ©cifique Ă  avoir", explique-t-elle. MalgrĂ© son naturel plutĂŽt timide, elle est parvenue Ă  se dĂ©sinhiber dans les allĂ©es du les cĂąlins et la danse, Lauriane glane des conseils pour son avenir professionnelLauriane portant une pancarte "free hugs", soit "cĂąlin gratuits", de nombreux visiteurs du salon sont allĂ©s Ă  sa rencontre. "On discute, on rigole", se rĂ©jouit-elle. Lauriane a toujours avec elle une petite feuille pour noter les contacts des gens qu’elle croise. "Je suis trĂšs timide dans la vie courante mais lĂ -bas j'arrive Ă  faire des cĂąlins Ă  des inconnus, Ă  me mĂȘler Ă  une foule que d'habitude je fuis, Ă  rigoler en public sans avoir honte", se fĂ©licite-t-elle. Parmi ces milliers de visiteurs, l’adolescente a mĂȘme dansĂ© avec ses amis, en tĂąchant de reproduire le plus fidĂšlement possible les mouvements du jeu vidĂ©o "Just Dance". Une des activitĂ©s de ce salon qui en propose de trĂšs nombreuses de la danse, mais aussi du karaokĂ©, des "ateliers sushis", des tournois de jeux vidĂ©o ou autre cours de flĂ»te japonaise
 Si Lauriane s’amuse Ă  chacun de ces Ă©vĂšnements, elle en profite aussi pour apprendre au sujet de la photographie, un domaine dans lequel elle se verrait bien faire carriĂšre. La jeune fille prend des conseils auprĂšs des nombreux professionnels prĂ©sents sur les salons et les observe Ă  l’ prochain cosplay en personnage de "The Legend of Zelda" Au mois d’avril, l’adolescente a l’intention de se rendre Ă  la convention "Asian Addict", au Palais des CongrĂšs de LiĂšge. Pour son prochain cosplay, elle envisage de se dĂ©guiser en Link, le personnage emblĂ©matique du jeu vidĂ©o "The Legend of Zelda". "Il a fait toute mon enfance, j’ai beaucoup jouĂ© au jeu, je le trouve assez beau donc je me suis dit que ça pourrait ĂȘtre sympa", expose-t-elle. Lauriane ne sait pas encore si elle va acheter le costume ou apprendre Ă  coudre et fabriquer elle-mĂȘme les piĂšces. Elle souligne le prix Ă©levĂ© de ces dĂ©guisements, qui s’achĂštent sur internet via des sites comme eBay. Par ailleurs, Lauriane explique que le costume est mieux apprĂ©ciĂ© des autres cosplayers lorsqu’il a Ă©tĂ© confectionnĂ© Ă  la main par celui qui le porte. Une parenthĂšse enchantĂ©e pour les "geeks"Lauriane n’est pas la seule Ă  profiter de ces moments pour "sortir de sa coquille", dit-elle. De nombreux "geeks asociaux et introvertis" trouvent au salon Made in Asia un endroit oĂč "ils se sentent compris et apprĂ©ciĂ©s, oĂč ils ne se sentent pas jugĂ©s", pense-t-elle. Ce type d’évĂ©nement leur permet de s’évader de la morositĂ© du train-train quotidien, explique l’adolescente, qui regrette un certain conformisme ambiant dans la sociĂ©tĂ©. Les gens cherchent Ă  rentrer dans le moule "pour ĂȘtre mieux vus par la sociĂ©tĂ© ou se faire accepter", affirme-t-elle. "C’est un truc que je trouve un peu dommage", regrette-t-elle. Ces quelques jours dessinent au contraire "un petit arc en ciel de bonheur parmi toute cette tristesse".
IsaacNewton. Le personnage d'Isaac Newton est l'un des personnages stars de la Rubrique-Ă -Brac. Il est l'arme ultime de Gotlib pour finir un truc qu'il ne sait pas finir, et surtout la meilleure

Dansla preview de l'album, on dĂ©couvre que Pierrot et ses amis activistes se dĂ©guisent en bourgeois pour manifester, ce qui lui vaudra par la suite de finir au poste. Un scĂ©nario avec un message certes, mais sĂ»rement pas une incitation au tabagisme. Il faut espĂ©rer que cette pĂ©ripĂ©tie n'empĂȘchera pas Ă  l'album de se vendre, mais ce serait surprenant : du haut

AvelineStokart est une enfant des années 90 qui a grandi dans une famille ouverte sur la culture, le dessin, l'expression artistique en général. Une mÚre branchée théùtre, un pÚre cinéphile, et Aveline qui aimait par-dessus tout se déguiser : le combo parfait pour devenir une reine du character design ? Certainement.

\n \n \n\nart de se déguiser en personnage de manga
Cedimanche 12 juin, le public a l’occasion de trouver son bonheur au Tigre. Les amateurs de cosplay se dĂ©guisent comme leur personnage prĂ©fĂ©rĂ©, qu’il soit de manga, de sĂ©rie ou de film
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art de se déguiser en personnage de manga