La science est-elle corrompue ? Le 23 dĂ©cembre 1971, les AmĂ©ricains lancent le plan anti-cancer. Le conseiller du PrĂ©sident Richard Nixon, John Rooney, annonce Ă toute la presse quâen 1976, date du bicentenaire de lâindĂ©pendance, la victoire serait totale ! Sâagit-il dâune fanfaronnade Ă©lectorale ? Cette dĂ©claration sâappuie sur les dĂ©couvertes du Docteur AndrĂ© Gernez, mĂ©decin français cancĂ©rologue et physiopathologiste. Les responsables de la santĂ© publique en France font-ils passer les prĂ©occupations Ă©conomiques bien avant les impĂ©ratifs mĂ©dicaux ? Le Docteur AndrĂ© Gernez nâest pas nâimporte qui, si vous avez parcouru mon lien, vous venez dâapprendre que cet homme fĂ»t le premier Ă dĂ©crire prĂ©cisĂ©ment le fonctionnement des cellules souches, et cela en 1968. Les travaux du Docteur AndrĂ© Gernez, notamment ceux portant sur le cancer et le Sida, font lâobjet de nombreuses controverses. Je vous invite Ă parcourir le protocole de prĂ©vention contre le cancer. Pour satisfaire aux pressions des lobbys pharmaceutiques, pour prĂ©server lâĂ©quilibre budgĂ©taire de nos hopitaux et cliniques, pour ne pas dĂ©clancher un dĂ©sĂ©quilibre des rĂ©gimes de retraites avec lâallongement de la durĂ©e de vie⊠Le Docteur AndrĂ© Gernez en rĂ©visant dĂšs les annĂ©es soixante, le dogme du double cycle cellulaire et de la fixitĂ© neuronale, affirme quâil est en mesure de contrĂŽler le cancer, lâathĂ©romatose, la sclĂ©rose en plaques, la schizophrĂ©nie, la myopathie de Duchenne, lâasthme et lâallergie, le psoriasis, le parkinson, lâalzheimer⊠Le Docteur AndrĂ© Grenez a demandĂ© et obtenu sa radiation de lâordre des mĂ©decins, et cela pour protester contre cette institution. Je vais vous proposer un documentaire de Jean-Yves Bilien, un rĂ©alisateur freelance, sur AndrĂ© Gernez. Un documentaire fractionnĂ© en six parties. De quoi alimenter cet article et de pouvoir dĂ©battre. Source le scandale du siĂšcle du Docteur AndrĂ© Gernez. Partie 1 {dailymotion}x8394u{/dailymotion} Partie 2 {dailymotion}x839bc{/dailymotion} Partie 3 {dailymotion}x839fv{/dailymotion} Partie 4 {dailymotion}x839mj{/dailymotion} Partie 5 {dailymotion}x5pu3q{/dailymotion} Partie 6 {dailymotion}x83a0j{/dailymotion}Lescandale du siĂšcle est dĂ©jĂ dĂ©noncĂ© par Le Dr. AndrĂ© Gernez depuis des dĂ©cennies !!! La Chimio & lâADN font une liaison fatale Et comme ceci ne suffisait pas, la chimio endommage Ă©galement lâADN des cellules saines de façon irrĂ©versible, prĂ©judice Ă long terme qui persiste longtemps aprĂšs la fin du traitement par chimio. Lâaction
Vous ĂȘtes iciAccueil » ActualitĂ©s » La prĂ©vention active des cancers » du Dr Gernez est-ce vraiment une bonne idĂ©e? Lundi, 17 Mars 2014Le dĂ©cĂšs en janvier 2014 du Dr AndrĂ© Gernez, mĂ©decin français, a relancĂ© la polĂ©mique autour de son livre Pour une politique publique de prĂ©vention active des cancers » Ă©ditĂ© en octobre 2012. Les nouveaux mĂ©dias, Facebook et YouTube en tĂȘte, crient au scandale et au grand complot face Ă ce qui serait lâidĂ©e du siĂšcle. Alors, est-on vraiment en train dâocculter LA mĂ©thode qui pourrait tous nous sauver du cancer ? Commentaire de la Fondation contre le Cancer Le mieux est souvent lâennemi du bien et la mĂ©decine nâĂ©chappe pas Ă cette rĂšgle. EspĂ©rer nous protĂ©ger des cancers, en nous faisant courir des risques inutiles, ne ressemble vraiment pas Ă une bonne idĂ©e⊠Rappelons dâabord que deux hommes sur trois et trois femmes sur quatre nâauront heureusement jamais de cancer ! Pour la grande majoritĂ© dâentre nous, les conseils gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention ne pas fumer, Ă©viter lâexcĂšs de poids, bouger, limiter sa consommation dâalcool⊠sont largement suffisants et appliquer la prĂ©vention active » nâaurait donc aucun intĂ©rĂȘt. En quoi consiste cette prĂ©vention active » ? Il sâagit simplement » dâencourager chacun, chaque annĂ©e Ă partir de 35 - 40 ans, Ă suivre un rĂ©gime draconien de plusieurs semaines et Ă prendre des mĂ©dicaments - rien moins quâune chimiothĂ©rapie lĂ©gĂšre » - dans le but dâĂ©liminer dâĂ©ventuelles cellules cancĂ©reuses avant quâelles ne posent problĂšme. Appliquer rĂ©guliĂšrement de façon prĂ©ventive rĂ©gime et prise de mĂ©dicaments est non seulement inutile puisque, dans la grande majoritĂ© des cas, aucun cancer nâest prĂ©sent Ă ce moment lĂ , mais dangereux en raison des risques liĂ©s Ă ce genre de rĂ©gimes et aux effets secondaires des mĂ©dicaments. Et pour ceux chez qui un cancer serait en dĂ©but de dĂ©veloppement? LĂ aussi, une rĂ©flexion critique sâimpose. Quelle serait lâefficacitĂ© de cette mĂ©thode appliquĂ©e Ă grande Ă©chelle et quels en seraient les inconvĂ©nients ? Tant que des rĂ©ponses indiscutables ne sont pas disponibles, il est irresponsable dâencourager son application. La prĂ©vention des cancers par prise de mĂ©dicaments prĂ©ventifs fait actuellement lâobjet de plusieurs Ă©tudes scientifiques. Mais cette approche interventionniste », appelĂ©e chimioprĂ©vention, se rĂ©vĂšle bien plus complexe que le Dr Gernez ne lâimaginait. Si elle fait la preuve de son efficacitĂ©, la chimioprĂ©vention sera trĂšs probablement rĂ©servĂ©e aux personnes prĂ©sentant des risques nettement plus Ă©levĂ©s que la moyenne. Et Ă eux seuls, pour Ă©viter Ă tous ceux qui nâen ont pas besoin dâĂ©ventuels effets indĂ©sirables. Bref, la levĂ©e de boucliers causĂ©e par la prĂ©vention active » du Dr Gernez dans les milieux mĂ©dico-scientifiques nâest ni un complot ni un scandale, mais simplement une rĂ©action de prudence Ă©lĂ©mentaire, toujours bien utile en mĂ©decineâŠSivous dĂ©sirez vous procurer ce film : http://www.santemedias.comUn film de Jean-Yves BilienLe Docteur Gernez affirme pouvoir contrĂŽler le cancer, l'athĂ©rom Le Dr Seale nâa pas Ă©tĂ© le premier Ă pointer du doigt le Dr Gallo, scientifique rĂ©sident du National Institute of Health, qui Ă©tait rĂ©putĂ© pour avoir dĂ©couvert le virus de lâimmunodĂ©ficience humaine, le VIH, qui, selon lui, Ă©tait la cause du SIDA. AprĂšs cette dĂ©couverte du Dr Gallo, le NIH, qui engloutit les fonds publics pour la recherche du SIDA ainsi que pour de nombreuses autres maladies, avait systĂ©matiquement refusĂ© des fonds Ă tout scientifique dont les travaux ne confirmaient pas la thĂšse du Dr Gallo. Le prĂ©sident Reagan a alors nommĂ© une Commission prĂ©sidentielle spĂ©ciale sur le SIDA, pour but de rĂ©soudre le problĂšme. Elle a tentĂ© de le faire en se rĂ©unissant sans quorum, de sorte quâaucune note ne puisse ĂȘtre prise des dĂ©libĂ©rations. Lâamiral James D. Watkins Ă©tait Ă la tĂȘte de ces rĂ©unions, qui ont fait lâobjet de nombreuses critiques, simplement parce que le public voulait savoir ce qui Ă©tait discutĂ©. Lâun des chercheurs qui allait entrer en conflit avec le Dr Gallo au sujet de la controverse sur le âVIHâ est le Dr Peter Duesberg, professeur de virologie Ă lâUniversitĂ© de Californie Ă Berkeley. Duesberg est Ă©galement membre de la National Academy of Sciences ; incorporĂ© au laboratoire de Gallo grĂące Ă un programme de coopĂ©ration. AprĂšs avoir travaillĂ© sur le VIH dans le mĂȘme laboratoire oĂč Gallo avait prĂ©tendu avoir fait ses dĂ©couvertes monumentales, le Dr Duesberg conclut que le virus du VIH ne rĂ©pondait pas aux critĂšres standards exigĂ©s dâun agent pathogĂšne causant une maladie. Il publia son rapport dans la revue mĂ©dicale Cancer research en mars 1987 puis sâest contentĂ© dâattendre que le Dr Gallo justifie ses conclusions. Lui et le rĂ©dacteur en chef de Cancer Research, le Dr Peter McGee, ont Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©s quâaprĂšs des mois, le Dr Gallo nâait jamais rĂ©pondu. Le Dr Gallo a Ă©galement refusĂ© de rĂ©pondre aux appels tĂ©lĂ©phoniques visant Ă susciter une certaine rĂ©action aux conclusions du Duesberg. Apparemment, il sâagissait dâune de ces fameuses ârecherchesââ de type âvrai ou fauxâ dans lesquelles le Dr Gallo avait prĂ©tendu dĂ©signer le virus VIH comme la seule cause du SIDA. Ce genre de chose se produit plus souvent quâon ne le croit dans le monde universitaire et scientifique, minĂ© de jalousies mesquines et de tromperies calculĂ©es ainsi que du chantage ou refus de fonds Ă quiconque pourrait exposer leurs fausses recherches. Comme nous lâavons mentionnĂ© plus tĂŽt, la plupart des scientifiques, lorsquâon leur demande leurs notes de recherche, rĂ©pondent habituellement quâils ont Ă©tĂ© âaccidentellement brĂ»lĂ©s.â On ne sait pas si quelquâun a dĂ©jĂ vu les travaux du Dr Gallo pour isoler le virus du VIH. Meurtre par Injection / Eustace Mullins / page 106 et 107 Version originale Dr. Seale was not the first to point the finger at Dr. Gallo, resident scientist of the National Institute of Health, who was famed as having discovered the humano-immunio-deficiency virus, HIV, which he claimed was the cause of AIDS. After Galloâs discovery, the NIH, which doles out funds for research on AIDS as well as many other categories, consistently denied funds to any scientist whose work failed to bear out Galloâs claim. President Reagan then appointed a Special Presidential Commission on AIDS, which was intended to solve the problem. It tried to do so by meeting in great secrecy, and by meeting without a quorum, so that no notes could be taken of the proceedings. Admiral James D. Watkins was head of these meetings, which came in for much criticism, merely because the American public wanted to know what was being accomplished. One of the researchers who was to come into conflict with Dr. Gallo over the HIV » controversy is Dr. Peter Duesberg, professor of virology at the University of California at Berkeley. Duesberg is also a member of the National Academy of Sciences. He had been brought to Galloâs own laboratory to work under a fellowship grant. After studying HIV in the same laboratory where Gallo had claimed to have made his monumental findings, Dr. Duesberg concluded that the HIV virus did not meet the standard criteria required of a disease-causing agent. He published his findings in the medical journal, Cancer Research, in March 1987, » and sat back to wait for Dr. Gallo to justify his conclusions. Both he and the editor of Cancer Research, Dr. Peter McGee, were amazed when Dr. Gallo made no reply, either then or in the ensuing months. Dr. Gallo also refused to return telephone calls seeking to elicit some reaction to Duesbergâs findings. Apparently it was one of those famous Fact or Fiction » researches » in which Dr. Gallo had claimed to pinpoint the HIV virus as the sole cause of AIDS. This sort of thing occurs more often than anyone realizes in the academic and scientific world, which is riddled with petty jealousies, calculated deceit, and denial of funds to anyone who might expose their fake research. As we mentioned earlier, most scientists, when asked for their research notes, usually respond that they have been accidentally burned. » Whether anyone has ever seen any of Dr. Galloâs work isolating the HIV virus is not known. However, he has since moved to cut off any further studies of the HIV virus. Leconseiller du PrĂ©sident Nixon, John Rooney, annonce Ă toute la presse quâen 1976, date du bicentenaire de lâindĂ©pendance, la victoire sur le cancer serait totale. Fanfaronnade Ă©lectorale ? Non. Cette dĂ©claration sâappuie sur les dĂ©couvertes du Docteur AndrĂ© Gernez, mĂ©decin français cancĂ©rologue et physiopathologiste. Une Ă©tude INSERM dĂ©montre dĂšs
Avez-vous parfois le sentiment que vous Ă©tiez mieux avant de commencer une nouvelle pilule ?Environ 9,6 millions dâAmĂ©ricains ĂągĂ©s subissent des effets secondaires nĂ©gatifs de leurs mĂ©dicaments chaque annĂ©e. Des effets secondaires connus sont traitĂ©es comme si ils Ă©taient de nouvelles maladies et des mĂ©dicaments supplĂ©mentaires sont prescrits pour traiter les effets secondaires au lieu dâessayer de les prĂ©venir. Plus de deux millions dâAmĂ©ricains sont envoyĂ©s Ă lâhĂŽpital ou gravement blessĂ©s par des effets secondaires de chaque annĂ©e. En fait, avec plus de dĂ©cĂšs chaque annĂ©e, les rĂ©actions indĂ©sirables aux mĂ©dicaments sont une des principales causes de dĂ©cĂšs aux Ătats-Unis â et bon nombre de ces cas sont Ă©vitables ! . docteur Robert Mendelsohn . . professeur Philippe Even . . . . . professeur Peter C. GĂžtzsch . . professeur Turcotte fernand la mĂ©decine est devenue folle » ARTE tĂ©lĂ© les autres Ă©missions, reportages, vidĂ©os, sur les mĂ©dicaments, la mĂ©decine et surtout les escroqueries, a ne pas manquer Dans ce rĂ©cent ouvrage rĂ©volutionnaire, Peter C. Gotzsche lĂšve le voile sur les comportements frauduleux de lâindustrie pharmaceutique dans les domaines de la recherche et de la commercialisation et sur son mĂ©pris moralement rĂ©pugnant pour la vie humaine. Lâauteur Ă©tablit des rapprochements convaincants entre lâindustrie pharmaceutique et lâindustrie du tabac et rĂ©vĂšle lâextraordinaire vĂ©ritĂ© derriĂšre les efforts dĂ©ployĂ©s pour semer la confusion et dĂ©tourner lâattention du public et des politiciens. Il sâappuie sur des donnĂ©es probantes et traite de maniĂšre dĂ©taillĂ©e de lâextraordinaire dĂ©faillance du systĂšme causĂ©e par le crime gĂ©nĂ©ralisĂ©, la corruption et lâinefficacitĂ© de la rĂ©glementation pharmaceutique â une rĂ©glementation qui, selon lui, doit ĂȘtre radicalement transformĂ©e. Si nous prenons autant de mĂ©dicaments, câest principalement parce que les compagnies pharmaceutiques ne vendent pas des mĂ©dicaments, mais des mensonges Ă leur sujet. Câest ce qui fait que les mĂ©dicaments sont si diffĂ©rents du reste⊠Tout ce que nous savons sur leur compte, câest ce que les compagnies ont choisi de nous dire et de dire Ă nos mĂ©decins⊠Les patients ont confiance dans leurs mĂ©dicaments parce quâils extrapolent la confiance quâils ont envers leurs mĂ©decins et la reportent sur les remĂšdes que ces derniers leur prescrivent. Ils ne sont pas conscients que les mĂ©decins, sâils en savent long sur les maladies et la physiologie et la psychologie humaines, en connaissent trĂšs, trĂšs peu sur les mĂ©dicaments si ce nâest les informations fabriquĂ©es de toutes piĂšces par lâindustrie pharmaceutique⊠Si vous ne croyez pas que le systĂšme est hors de contrĂŽle, je vous invite Ă mâĂ©crire pour mâexpliquer pourquoi les mĂ©dicaments sont la troisiĂšme cause de mortalité⊠Si une Ă©pidĂ©mie provoquĂ©e par une nouvelle bactĂ©rie ou un nouveau virus avait fait autant de victimes â ou si elle avait mĂȘme causĂ© un centiĂšme seulement des dĂ©cĂšs associĂ©s aux effets secondaires des mĂ©dicaments â, nous aurions tout fait pour la contenir
LeDocteur Gernez (connu dans le monde entier pour ĂȘtre l'un des pĂšres de la thĂ©orie des cellules souches), a compris le fonctionnement de la maladie en passant outre un dogme qui date du dĂ©but du siĂšcle dernier. Le fonctionnement de la triade (neurogĂ©nĂšse, myĂ©linogĂ©nĂšse et myĂ©linite) dĂ©pend de la stimuline hypophysaire de croissance.
Il l'a achetĂ© dans un magasin de plomberie et de sanitaires de la sociĂ©tĂ© Mott Iron Works, Ă New York. Un simple urinoir en porcelaine qui va faire exploser la tuyauterie bien rĂ©glĂ©e du monde de l'art, ses salons, dont mĂȘme les rebelles restaient quand mĂȘme des peintres. Marcel Duchamp prend le bateau pour New York en 1915, peu aprĂšs le dĂ©but de la PremiĂšre Guerre 27 ans, le fils d'un notaire normand refuse de partir au front. L'artiste a toujours assumĂ© son peu de patriotisme. Celui que le poĂšte surrĂ©aliste AndrĂ© Breton a qualifiĂ© d' homme le plus intelligent du XXe siĂšcle » prĂ©fĂšre jouer aux Ă©checs que faire la guerre, inventant des coups que nul n'avait imaginĂ©s. Sur l'Ă©chiquier comme dans son atelier. L'art ? Ăa l'ennuie, mĂȘme s'il en vit. Ses deux frĂšres, Jacques Villon et Raymond Duchamp-Villon, sont des artistes reconnus, encore aujourd'hui. Une rĂ©trospective consacrĂ©e Ă sa peinture, au Centre Pompidou en 2014, a montrĂ© que Marcel Duchamp n'avait rien du petit malin ou de l'imposteur. Fauve, cubiste, abstrait, surrĂ©aliste, c'est un peintre accompli. Mais pour lui, tout ça ne tient plus. La photographie a portĂ© un premier coup Ă la peinture. Duchamp veut l'achever. A bout portant. En 1912, il visite au Grand Palais le salon de la locomotion, avec ses premiers avions, la naissance du monde moderne. C'est fini la peinture. Qui ferait mieux que cette hĂ©lice ? » s'Ă©crie-t-il. Mais une hĂ©lice, c'est encore trop beau. Duchamp se mĂ©fie autant du bon goĂ»t que du mauvais. Il veut choisir au hasard n'importe quel objet â une pelle Ă neige et une roue de vĂ©lo, ses premiĂšres tentatives avant l'urinoir â et le mettre au musĂ©e, ou dĂ©jĂ , en galerie il invente le ready-made, un objet manufacturĂ© du quotidien qui, exposĂ© dans un autre cadre, change de sens. Au sens littĂ©ral. Son urinoir, Duchamp le retourne de haut en bas, et l'appelle Fontaine ». Il le signe Ă la peinture noire, malicieusement et anonymement, R. Mutt », Richard Mutt. Un jeu de mots comme l'auteur de la Joconde Ă moustache intitulĂ©e », autre provocation en 1919, les affectionne Mutt signifie crĂ©tin, ou clĂ©bard. Richard le crĂ©tin, le cabot. Mutt est un clin d'oeil discret Ă l'entreprise Mott qui a fabriquĂ© l' l'Ă©poqueLe 17 avril 1917 s'ouvre Ă New York le salon de la SociĂ©tĂ© des artistes indĂ©pendants 1 100 exposants, 2 500 Ćuvres. L'urinoir Fontaine » passe inaperçu. On a longtemps dit qu'il avait Ă©tĂ© refusĂ© par les organisateurs. Ce que Duchamp, dans ses Entretiens avec Pierre Cabanne » réédition rĂ©cente chez Allia, parus en 1967, un an avant sa mort, a dĂ©menti cet Ă©lĂ©ment d'une pissotiĂšre aurait Ă©tĂ© entreposĂ© n'importe oĂč dans l'immense espace, et perdu. Puis scandale Ă©clate quand l'urinoir est Ă nouveau exposĂ© dans une galerie new-yorkaise renommĂ©e, un peu plus tard, et photographiĂ© dans une revue d'art. La lĂ©gende est en marche. Les surnoms pleuvent Madonna of the Bathroom », la madone des toilettes, ou le bouddha de la salle de bains ». Duchamp, dandy, chercheur, bricoleur, mondain et solitaire Ă la fois, n'en faisait pas une affaire ni un titre de gloire. Gabrielle Buffet, la femme du peintre surrĂ©aliste Francis Picabia, le meilleur ami de Duchamp, rĂ©suma plus tard ce climat Tout cela se passait en pleine guerre. Notre agressivitĂ© Ă©tait une rĂ©volte. » Aux chiottes, monde pourri ! Un jour, pour ses frais dentaires, Duchamp avait signĂ© un faux chĂšque dessinĂ© trĂšs scrupuleusement Ă la main, restĂ© comme le chĂšque Tzanck », du nom de son dentiste. Une oeuvre » qui vaut aujourd'hui beaucoup plus cher que le coĂ»t de la consultation.
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