Cematin dans la rue on a vu Une chouette qui mettait ses lunettes Un oiseau qui faisait du vĂ©lo Un lapin perchĂ© sur un sapin. REFRAIN : C’est pas vrai, ça s’peut pas ! Dans ma rue, Y’a pas ça ! J’te dis qu’si, viens chez moi ! Y’en a plein, tu verras ! 2-Ce matin dans ma rue on a vu Un cheval qui jouait Ă  la balle Un p’tit loup qui croquait des cailloux Un faisan qui avait

NĂ©e en 1917 dans le sud des États-Unis, orpheline arpentant les rues de Harlem, hantĂ©e par l’angoisse et ses secrets d’enfance, Ella Fitzgerald a sacrifiĂ© sa vie au public et Ă  la musique, jusqu’à se fondre en elle. En tĂ©moignent ses scats endiablĂ©s, ses interprĂ©tations lumineuses et son art de l’improvisation. Elle est tout Ă  la fois le swing des big bands, le bebop des clubs embrumĂ©s, les comĂ©dies musicales de Broadway et les ballades de Tin Pan Alley. Elle a chantĂ© en Ă©gale avec Louis Armstrong et Frank Sinatra, a donnĂ© leurs lettres de noblesse aux meilleurs compositeurs amĂ©ricains Gershwin, Duke Ellington et mĂȘme la pop des Beatles. Dans une AmĂ©rique dĂ©vorĂ©e par le racisme, elle a fait entrer le jazz et les artistes noirs dans les lieux qui leur Ă©taient interdits et a ainsi contribuĂ© Ă  conquĂ©rir la dignitĂ© qui leur Ă©tait due. L’importance de son Ɠuvre est tout Ă  la fois musicale, patrimoniale et culturelle. Revue de presse - Ella Fitzgerald StĂ©phane Bern & Matthieu NoĂ«l Europe 1 // Historiquement vĂŽtre 2 mars 2022 - Ella Fitzgerald Jean-Marc Pinson Ouest-France 15 mars 2022 - Ella Fitzgerald Christophe Rodriguez TED Tendances Electroniques & Design septembre 2021 - Ella Fitzgerald Matthieu Jouan Citizen Jazz 25 octobre 2021 - Ella Fitzgerald Christophe Rodriguez Polar, noir et blanc 7 juillet 2021 - Ella Fitzgerald Guy Donikian La Cause LittĂ©raire 30 juin 2021 - La voix d'Ella ne flĂ©trit pas Joe Farmer RFI // L'Ă©popĂ©e des musiques noires 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald Laurent Hakim France 3 // 19-20h 19 juin 2021 - Ella Fitzgerald Serge Hartmann DerniĂšres Nouvelles d'Alsace 7 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-Pierre Goffin Jazz Mania 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald Sophie Chambon DerniĂšres Nouvelles du Jazz 15 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-François Picaut Radio C-lab // Jazz Actu 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-Pierre Goffin L' 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald Bernard Morlino Le blog de Bernard Morlino 2 juin 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Rebecca Manzoni France Inter // Pop N' Co 22 mai 2021 - Ella Fitzgerald Benjamin Mazaleyrat Maze 26 mai 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Fabrice Kada Musiq3-RTBF / Demandez le programme 14 mai 2021 - Ella Fitzgerald Daniel Rolland Culture hebdo 18 mai 2021 - Ella Fitzgerald Alex Dutilh France Musique // Open Jazz 11 mai 2021 - Ella Fitzgerald Thierry Boillot L'Alsace 9 mai 2021 - Ella Fitzgerald Dominique Boulay Paris Move 5 mai 2021 - Ella Fitzgerald TSF Jazz // Les Matins Jazz Laure Albernhe et Mathieu Beaudou - Ella Fitzgerald Jazz Radio 3 mai 2021 - Ella Fitzgerald StĂ©phane Bern et Matthieu NoĂ«l, entourĂ©s de leurs chroniqueurs historiquement drĂŽles et parfaitement informĂ©s, s’amusent avec l’Histoire – la grande, la petite, la moyenne
 – et retracent les destins extraordinaires de personnalitĂ©s qui n’auraient jamais pu se croiser, pour deux heures oĂč le savoir et l’humour avancent main dans la main. Aujourd’hui, Ella Fitzgerald. Réécouter l’émission sur Europe 1 StĂ©phane Bern & Matthieu NoĂ«l Europe 1 // Historiquement vĂŽtre 2 mars 2022 - Ella Fitzgerald Elle a chantĂ© avec Frank Sinatra, Count Basie et Louis Armstrong. Elle a cĂŽtoyĂ© les plus grands compositeurs, Duke Ellington, Gershwin. Elle a tutoyĂ© les Beatles. Elle a fait du jazz un cheval de Troie et permis Ă  des noirs de frĂ©quenter des lieux qui leur Ă©taient interdits. Elle Ă©tait la voix de l’AmĂ©rique. Elle incarnait le bebop des clubs, le swing des big bands. Mais qui Ă©tait-elle, cette Ella Fitzgerald, nĂ©e en 1917 dans le sud des États-Unis, petite orpheline dans les rues de Harlem ? La PremiĂšre dame du jazz est sortie de la pauvretĂ© de la rue, dans un contexte oĂč la couleur de peau Ă©tait un autre handicap, grĂące Ă  sa volontĂ©. Et Ă  sa voix. Steven JĂ©zo-Vannier, habituĂ© des biographies The Byrds, Sinatra, Creedence Clearwater Revival
, retrace le parcours de cette figure du swing, dans un livre richement documentĂ© et qui se lit comme le roman d’une vie. Les fans apprĂ©cieront grandement son travail, les nĂ©ophytes dĂ©couvriront, non pas une voix, mais La voix de l’AmĂ©rique. Jean-Marc Pinson Ouest-France 15 mars 2022 - Ella Fitzgerald L’écrivain et biographe Steven Jezo- Vannier né en 1984 m’avait surpris il y a deux ans, avec une biographie de Frank Sinatra. Dans cet esprit, vous allez donc redécouvrir la vie foisonnante de la chanteuse Ella Fitzgerald. Véritable machine à succès, elle gagna très bien sa vie à moins de trente ans. Cette douce dame qui ne toucha jamais à aucune substance illicite eut un parcours sans faille. Malgré et les modes et le temps qui passèrent, la venue sur scène de la First Lady of Jazz était gage de succès. Toujours inquiète, elle ne voulait jamais décevoir son public, et sa vie se confond avec l’histoire du jazz. En trente ans et des poussières de jazz, combien de fois ai-je croisé la route de la grande Ella ! De Porgy and Bess en tandem avec son ami Louis Armstrong et Duke Ellington à la Côte d’Azur, les concerts du JATP, sans oublier tout ce qu’elle fit pour le Great American Songbook, Ella fut le jazz. En plus de 300 pages, l’auteur ne cache rien, raconte les débuts d’une adolescente qui aurait souhaité devenir danseuse, mais qui avait un talent inné pour le chant et un sens tout aussi inné pour le swing. Ella aimait les musiciens et ce fut à leurs côtés qu’elle développa ce sens du rythme. Du trompettiste Dizzy Gillespie, pionnier du bop, aux pianistes Jimmy Rowles / Tommy Flanagan, des guitaristes Joe Pass / Herb Ellis, sans oublier son grand amour, le contrebassiste Ray Brown, ni son travail, cette éternelle jeune fille traversa les époques. Avec son agent, Norman Granz, homme d’affaires avisé qui, toute sa vie, lutta contre la ségrégation, elle Ɠuvra dans les meilleures conditions, défendant, comme elle le pouvait, ses amis afro-américains. Une vie étoilée. Christophe Rodriguez TED Tendances Electroniques & Design septembre 2021 - Ella Fitzgerald PremiĂšre biographie française sĂ©rieuse de la chanteuse nord-amĂ©ricaine Ella Fitzgerald, ce livre est signĂ© du prĂ©cis et prolifique spĂ©cialiste du rock et des contre-cultures, Steven Jezo-Vannier. AprĂšs The Doors, The Byrds ou Grateful Dead, il s’était attaquĂ© Ă  la biographie de Frank Sinatra, mettant un pied les deux mĂȘme dans l’histoire du jazz, une contre-culture si importante qu’elle est devenue une culture Ă  part entiĂšre. Autre monument du jazz, mais aprĂšs Sinatra on peut tout se permettre, c’est Ella Fitzgerald qui fait l’objet de ses recherches et attentions. La mĂ©thode est simple. Jezo-Vannier a rassemblĂ© un corpus de documents quasi exhaustif sur la chanteuse articles, livres, Ă©missions de radio, documentaires, concerts et interviews. Puis, comme pour la construction d’un puzzle de 50000 piĂšces reprĂ©sentant la Voie LactĂ©e, il a patiemment mis bout Ă  bout les informations dans l’ordre chronologique. Informations techniques, comme les lieux et dates des enregistrements, des concerts, des tournĂ©es, mais aussi informations biographiques plus personnelles. Mais surtout, l’auteur a embrassĂ© les dĂ©clarations de la chanteuse et de ses proches famille, musiciens, managers pour en dresser un portrait psychologique assez fin. Aussi, sans l’avoir jamais rencontrĂ©e, il donne l’impression d’avoir passĂ© des heures Ă  rĂ©colter les souvenirs de la grande dame pour Ă©crire sa biographie. C’est un tour de force. Pour le reste, l’histoire se dĂ©roule comme un film documentaire, avec une introduction qui montre la chanteuse dans sa loge avant un concert, en 1974. On est dĂ©jĂ  Ă  cĂŽtĂ© d’elle, perchĂ© sur son Ă©paule, et on observe, on Ă©coute. [
] Tout le long, c’est aussi l’histoire des USA qui apparaĂźt en filigrane, et forcĂ©ment vu l’époque et les personnages en question, ce n’est pas le plus glorieux visage de cette sociĂ©tĂ© qui est dĂ©peint, mais bien les travers les plus abjects de la pensĂ©e sĂ©grĂ©gationniste, raciste et puritaine. Le type mĂȘme de sociĂ©tĂ© dont on voudrait nous vendre des Ă©chantillons ces temps-ci de ce cĂŽtĂ© de l’Atlantique
 beurk. Les quelques 350 pages se lisent comme un roman, Ă©maillĂ© de pochettes des disques enregistrĂ©s par Ella Fitzgerald et les titres des chapitres font rĂ©fĂ©rence aux standards du jazz qu’elle savait magnifier. Une chronique Ă  retrouver sur Citizen Jazz Matthieu Jouan Citizen Jazz 25 octobre 2021 - Ella Fitzgerald Issu de la culture rock et alternative, l’écrivain et biographe Steven Jezo-Vannier nĂ© en 1984 m’avait surpris il y a deux ans, avec une biographie de Frank Sinatra. PlutĂŽt qu’un simple collage de textes, son essai biographique Ă©tait passionnant, brillamment construit et fait assez rare, il parlait aussi des musiciens et des arrangeurs qui taillĂšrent un Ă©crin de luxe au Charmain of the Board ». Dans cet Ă©tat d’esprit, vous allez donc redĂ©couvrir la vie foisonnante de la chanteuse Ella Fitzgerald. VĂ©ritable machine Ă  succĂšs, elle gagna trĂšs bien sa vie Ă  moins de trente ans, cette douce dame qui ne toucha jamais Ă  aucune substance illicite, eu un parcours sans faille. [
] En plus de 300 pages, l’auteur ne cache rien, raconte les dĂ©buts d’une adolescente qui aurait souhaitĂ© devenir danseuse, mais qui avait un talent innĂ© pour le chant plus de trois octaves et un sens du swing innĂ©. Ella aimait les musiciens et ce fut Ă  leurs cĂŽtĂ©s qu’elle dĂ©veloppa ce sens du rythme, des amorces, du scat. Du trompettiste Dizzy Gillespie, pionnier du bop qui fit presque ses premiĂšres armes en l’accompagnant, aux pianistes Jimmy Rowles/Tommy Flanagan, des guitaristes Joe Pass/Herb Ellis, sans oublier son grand amour le contrebassiste Ray Brown ou son travail avec l’immense chef d’orchestrer et arrangeur Russel Garcia, cette Ă©ternelle jeune fille traversa les Ă©poques. [
] Une chronique Ă  lire en intĂ©gralitĂ© sur Polar noir et blanc Christophe Rodriguez Polar, noir et blanc 7 juillet 2021 - Ella Fitzgerald Beaucoup a Ă©tĂ© dit et Ă©crit sur Ella Fitzgerald. Un livre de plus pourrait-on dire, quel intĂ©rĂȘt
 Pourtant, intĂ©rĂȘt il y a pour qui s’intĂ©resse Ă  la musique, aux mouvements sociaux qu’elle a traduits en crĂ©ant des courants et des genres musicaux ; et pour qui s’intĂ©resse aux musiciens, l’intĂ©rĂȘt ici rĂ©side dans le dĂ©tail d’une vie que hasard et nĂ©cessitĂ© » ont vouĂ©e Ă  la musique. The first lady of song avait une tessiture exceptionnelle qui lui a permis d’exercer son art dans le jazz, mais aussi le swing, le bebop, avec les plus grands musiciens la photo de couverture de 1947 la montre en compagnie de Dizzy Gillespie et de Ray Brown, le blues, le rythm and blues et le gospel. Ella Fitzgerald ne s’est jamais laissĂ© enfermer dans un style. Elle n’accorde pas plus d’importance aux frontiĂšres artistiques qu’elle n’admet de barriĂšres culturelles, sociales ou raciales. Elle chante pour tout le monde, riche ou pauvre, Noir ou Blanc. A ses yeux, la musique, comme le public, ne doit souffrir d’aucune sĂ©grĂ©gation. La musique n’a pas de couleur dira-t-elle en 1963. Des styles musicaux diffĂ©rents donc, qui traduisent aussi son engagement. Ella Ă©tait lĂ  bien avant le black power, les protest song et la rĂ©volution rock. Son truc Ă  elle, c’est le soft power. Elle utilise l’essence universelle de la musique et son pouvoir fĂ©dĂ©rateur pour abattre les murs ». [
] Ella Fitzgerald va vivre toutes ces Ă©volutions, elle qui encore adolescente, alors qu’elle vit dans la rue, va saisir des opportunitĂ©s qui vont rĂ©vĂ©ler une voix unique, exceptionnelle de chaleur, de rythme, en improvisant comme le font les instrumentistes et en dĂ©veloppant le scat, une autre maniĂšre de se situer aux frontiĂšres de diffĂ©rents styles musicaux, de traduire une infinitĂ© d’émotions en colorant Ă  souhait les onomatopĂ©es dont elle va user pour dire aussi ses engagements contre toutes les formes de discriminations, qu’elles soient raciales ou sociales. Ella chantera avec les plus grands, et le mĂ©rite de l’auteur est de nous faire suivre sa carriĂšre en relatant par le menu les moments les plus importants, en la suivant dans les diffĂ©rents concerts, aidĂ©e tant par les plus grands du jazz que par des managers qui ont, tĂŽt, saisi l’originalitĂ© des qualitĂ©s exceptionnelles d’une voix. Une chronique Ă  retrouver sur La Cause littĂ©raire Guy Donikian La Cause LittĂ©raire 30 juin 2021 - La voix d'Ella ne flĂ©trit pas Il y a 25 ans, le 15 juin 1996, la chanteuse afro-amĂ©ricaine Ella Fitzgerald disparaissait Ă  l’ñge de 79 ans. Son Ă©popĂ©e, brillamment restituĂ©e par Steven Jezo-Vannier dans son dernier ouvrage paru aux Ă©ditions Le Mot et Le Reste, fascine, Ă©meut, surprend, passionne et scintille au-delĂ  des temps. Sa voix prĂ©cise et enchanteresse ne s’est jamais flĂ©trie. MalgrĂ© d’innombrables revers, la “First Lady of Swing” conserva ce goĂ»t innĂ© pour le chant et la scĂšne. Le racisme, les humiliations, sa santĂ© chancelante, ses propres doutes, n’effritĂšrent jamais son obstination d’égayer son public. De ses premiers pas aux cĂŽtĂ©s du batteur Chick Webb Ă  ses derniĂšres apparitions lors de soirĂ©es honorifiques, sa maĂźtrise vocale fut exceptionnelle. Ella Fitzgerald fut, sans nul doute, la plus grande interprĂšte de l’histoire du jazz ! Bien qu’elle se destinait Ă  la danse, Ella Fitzgerald trouvera dans l’art vocal une forme d’expression suffisamment flexible pour soulager ses maux et apaiser ses doutes. Lumineuse sur scĂšne, elle peinait en coulisses Ă  croire en son talent. Ce manque de confiance viscĂ©ral ne fut que partiellement guĂ©ri par la bienveillance de partenaires comprĂ©hensifs et attentifs. Chick Webb fut son premier chaperon. Il ne parvint cependant pas Ă  accompagner longtemps le dĂ©veloppement artistique de sa jeune recrue. Il perdra la vie, en 1939, seulement cinq ans aprĂšs avoir accueilli et rĂ©vĂ©lĂ© la future reine du scat afro-amĂ©ricain. Au fil des annĂ©es, Ella Fitzgerald s’en remettra aux conseils de son entourage proche. Ainsi, au tournant des annĂ©es 1950, le producteur Norman Granz prendra soin, Ă  son tour, de guider les pas d’une incroyable interprĂšte. Il confiera Ă  Ella Fitzgerald la mission pĂ©rilleuse de chanter le grand rĂ©pertoire amĂ©ricain populaire, les airs de George Gershwin, Cole Porter, JĂ©rĂŽme Kern, Irving Berlin. PĂ©trie de swing, elle revitalisera avec goĂ»t des Ɠuvres lĂ©gendaires et les sublimera. Une Ă©mission Ă  réécouter sur RFI Joe Farmer RFI // L'Ă©popĂ©e des musiques noires 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald l y a vingt-cinq ans, Ella Fitzgerald est dĂ©cĂ©dĂ©e. La chanteuse laisse derriĂšre elle un hĂ©ritage musical impressionnant avec des tubes connus de tous. Elle Ă©tait surnommĂ©e “The first lady of swing”. Ella Fitzgerald est une vĂ©ritable lĂ©gende dans le monde de la musique. Alors qu’elle se voyait dans un premier temps devenir danseuse, sa trajectoire a finalement Ă©tĂ© diffĂ©rente. “Elle participe Ă  un concours amateur Ă  Harlem New York, États-Unis. Elle passe juste aprĂšs un duo de danseuses Ă©poustouflantes et elle se dit ce n’est pas possible, je vais me ridiculiser’. Et lĂ , son rĂ©flexe, c’est de chanter”, raconte Steven Jezo-Vannier, auteur de Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique. Retrouvez l’interview de Steven Jezo-Vannier dans l’édition du 19 juin du 19/20 de France 3 National Laurent Hakim France 3 // 19-20h 19 juin 2021 - Ella Fitzgerald À la limite de la clochardisation, elle avait fait ses classes en chantant dans la rue Ă  New York avant de prendre un formidable envol planĂ©-taire Ella Fitzgerald a Ă©tĂ© “The First Lady”, la grande voix du jazz. SpĂ©cialiste de la musique populaire, Steven Jezo-Vannier lui consacre une passionnante biographie. [
] Du swing Ă  la pop en passant par le be-bop Car faire la biographie d’Ella Fitzgerald, c’est aussi Ă©tablir un portrait de l’AmĂ©rique du siĂšcle dernier. Depuis la sĂ©grĂ©gation des lois Jim Crow separate but equal » jusqu’à la lutte pour les droits civiques des Afro-AmĂ©ricains. C’est aussi dresser une histoire de la musique populaire amĂ©ricaine, dont le jazz constitue un Ă©lĂ©ment essentiel et dont Ella Fitzgerald a accompagnĂ© ses mutations du big band au be-bop, de la ballade au scat. Avec une Ă©rudition impressionnante, s’appuyant sur une solide documentation, Steven Jezo-Vannier consacre Ă  celle dont Duke Ellington disait qu’elle incarnait le jazz total », une biographie exception Ella Fitzgerald. Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique chez Le Mot et Le Reste, 367 pages, 24 €. Un article Ă  retrouver en intĂ©gralitĂ© dans les DNA Serge Hartmann DerniĂšres Nouvelles d'Alsace 7 juin 2021 - Ella Fitzgerald Elle a Ă©tĂ© la voix du jazz pour plusieurs gĂ©nĂ©rations. NĂ©e en 1917, l’annĂ©e du premier enregistrement d’un disque de jazz, Ella Fitzgerald vit une enfance douloureuse et misĂ©rable durant laquelle elle connaĂźtra la maison de redressement de l’Etat de New-York et la mendicitĂ© dans les rues de Harlem. Est-ce l’Arbre d’EspĂ©rance » situĂ© au coin de la 7e Avenue et qu’elle ira caresser qui lui portera chance ? Elle la saisira en tout cas en s’inscrivant dans les concours amateurs, de danse puis de chant, lĂ  oĂč elle se fera remarquer en premier lieu. Avec l’orchestre de Chick Webb elle chante Ă  l’Apollo et enregistre son premier disque en 1935. La reconnaissance internationale viendra avec les tournĂ©es du Jazz at the Philharmonic », une idĂ©e de Norman Granz auquel un chapitre du livre est consacrĂ©, une sĂ©rie de tournĂ©es qui deviendront internationales. Ella en sera la star, devenant la coqueluche d’un public tout acquis Ă  sa cause. Ce sera la rencontre avec Oscar Peterson, Barney Kessel, Joe Pass, 
 AdulĂ©e par les jazzfans, elle Ă©largit son public en interprĂ©tant aussi bien Gershwin que les Beatles. Atteinte par un diabĂšte sĂ©vĂšre, elle est amputĂ©e des deux jambes et s’éteint le 15 juin 1996. Ce trĂšs bref aperçu de la carriĂšre d’Ella s’étend dans le livre sur 360 pages, avec moult dĂ©tails, anecdotes, citations, notes de bas de page, 
 Cette premiĂšre biographie en français de Ella, Ă©crite par Steven Jezo-Vannier, retrace le parcours dĂ©taillĂ© et passionnant d’une des plus grandes voix du XXe siĂšcle. Un ouvrage fouillĂ© qui aborde aussi, sans complaisance, les travers de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine du siĂšcle passĂ©. Une chronique Ă  retrouver sur Jazz Mania Jean-Pierre Goffin Jazz Mania 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald La premiĂšre biographie en français de la chanteuse Ella Fitzgerald est Ă  coup sĂ»r un Ă©vĂ©nement. On va enfin en savoir plus sur cette extraordinaire chanteuse, la Voix du Swing, la PremiĂšre Dame du Jazz, celle qui parvint “au jazz total” selon Duke Ellington qui lui Ă©crivit un portrait en quatre mouvements dont l’insurpassable “Beyond Category”. C’est le premier intĂ©rĂȘt du nouveau livre de Steven Jezo-Vannier pour Le Mot et le Reste, l’excellente maison d’édition marseillaise qui a publiĂ© tous les Ă©crits de ce passionnĂ© de musiques, de rock, de contreculture. Mais pas seulement, puisqu’aprĂšs une biographie dĂ©finitive de Frank Sinatra, soulignant la force du mythe, l’auteur s’intĂ©resse Ă  Ella Fitzgerald, l’autre grande star vocale qui rĂ©ussit Ă  fabriquer son image, Ă  incarner la musique amĂ©ricaine du XXĂšme siĂšcle. Frank Sinatra et Ella Fitzgerald ont contribuĂ© tous deux Ă  changer le statut des chanteurs de Big Band arrivĂ©s au bon moment, ils ont profitĂ© de l’évolution du paysage sonore, de l’arrivĂ©e des micros qui créÚrent une relation plus intime entre le chanteur et son public. Steven Jezo-Vannier nous livre une nouvelle biographie prĂ©cise, extrĂȘmement documentĂ©e qui suit la chronologie des enregistrements comme des concerts. Comme la chanteuse s’est produite pendant prĂšs de soixante ans, dĂ©diant sa vie Ă  la scĂšne, au rythme de 50 semaines par an, avec un peu plus de 200 albums dont 70 vendus Ă  plusieurs millions d’exemplaires, cela reprĂ©sente une matiĂšre considĂ©rable Ă  exploiter, un travail d’historien que rĂ©ussit l’auteur en Ă©crivant un rĂ©cit passionnant, structurĂ© en deux parties consistantes, la premiĂšre de 1917 Ă  1955 et la seconde de 1955 Ă  1995, aprĂšs un avant-goĂ»t impeccable. [...] On peut lire ce livre dans l’ordre, l’histoire d’une vie dĂ©diĂ©e Ă  la musique ou revenir sur un chapitre particulier au titre de chanson l’une des marques de fabrique de la maison d’édition qui renvoie Ă  un album prĂ©cis, un enregistrement, ou un concert d’anthologie. Saluons une nouvelle rĂ©ussite pour cet auteur fascinĂ© par son formidable sujet. Une chronique Ă  retrouver en intĂ©gralitĂ© sur les DerniĂšres Nouvelles du jazz Sophie Chambon DerniĂšres Nouvelles du Jazz 15 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-François Picaut a parlĂ© de la biographie d’Ella Fitzgerald Ă©crite par Steven Jezo-Vannier dans l’émission Jazz Actu sur les ondes de la radio C-lab. À réécouter en ligne Jean-François Picaut Radio C-lab // Jazz Actu 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald *Steven Jezo-Vannier retrace la vie et la carriĂšre passionnante d’une des plus grandes voix du jazz pour la premiĂšre fois en français.* Elle a Ă©tĂ© la voix du jazz pour plusieurs gĂ©nĂ©rations. NĂ©e en 1917, l’annĂ©e du premier enregistrement d’un disque de jazz, Ella Fitzgerald vit une enfance douloureuse et misĂ©rable pendant laquelle elle n’évitera pas la maison de redressement de l’État de New York, ni la mendicitĂ© dans les rues de Harlem. Est-ce “L’Arbre d’EspĂ©rance », au coin de la 7e Avenue qu’elle ira caresser qui lui portera chance ? Elle la saisira en tout cas en s’inscrivant dans les concours d’amateurs, de danse puis de chant, lĂ  oĂč elle se fera remarquer en premier lieu. Avec l’orchestre Chick Webb, elle chante Ă  l’Apollo et enregistre son premier disque, en 1935. La reconnaissance internationale viendra avec les tournĂ©es du Jazz at the Philharmonic, une idĂ©e de Norman Granz, une sĂ©rie de tournĂ©es qui deviendront internationales Ella en sera la star devenant la coqueluche d’un public tout acquis Ă  sa cause. Puis, viendra la rencontre avec Oscar Peterson, Barney Kessel, Joe Pass. AdulĂ©e par les jazzfans, elle Ă©largit son public en interprĂ©tant aussi bien Gershwin que les Beatles. Atteinte par un diabĂšte sĂ©vĂšre, elle est amputĂ©e des deux jambes et s’éteint le 15 juin 1996. En 360 pages, la premiĂšre biographie en français d’Ella, Ă©crite par Steven Jezo-Vannier, retrace le par- cours dĂ©taillĂ© passionnant d’une des plus grandes voix du XXe siĂšcle, avec de nombreux tĂ©moignages et rĂ©fĂ©rences. Un ouvrage fouillĂ© qui aborde aussi sans complaisance les travers de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine du siĂšcle passĂ©. Jean-Pierre Goffin L' 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald Ella Fitzgerald savait d’oĂč elle venait mais elle elle prĂ©fĂ©rait savoir oĂč aller Monumentale chanteuse et ĂȘtre humain du XXe siĂšcle, la chanteuse fut une artiste exceptionnelle qui voulait ĂȘtre cĂ©lĂšbre pour son talent, rien que pour son talent. Le livre que Steven Jezo-Vannier consacre Ă  Ella Fitzgerald 1917–1996 se dĂ©vore. Pour Ă©crire une biographie aussi dense que celle de Steven Jezo-Vannier, il faut remuer ciel et terre. Que de documents farfouillĂ©s ici et lĂ  ! Il fait corps avec son sujet, Ă  merveille. On aime autant Ella Fitzgerald que lui. Quelle grande dame ! Pas question pour elle de militer autrement que par son moyen d’expression. “Ce qui compte n’est pas d’oĂč tu viens mais ou tu vas” disait-elle. Et aussi “La musique n’a pas de couleur”. Impossible d’ĂȘtre plus humble qu’elle “J’espĂšre qu’ils vont m’aimer”. Elle Ă©tait le contraire d’une prĂ©tentieuse. “Qu’ai-je fait pour mĂ©riter ça ? Des chanteuses ont une voix meilleure que la mienne”, pensait-elle. Cela nous change des bĂ©casses qui nous gavent avec des chansonnettes inaudibles qui passent sans cesse Ă  la radio et tĂ©lĂ©vision. Avec Billie Holiday et Nina Simone, elle appartient aux dĂ©esses qui enchantent les tympans. Elle avait pourtant de quoi pleurnicher sur la place publique. NĂ©e pauvre, et mĂȘme plus que ça, de pĂšre inconnu, elle prĂ©fĂšre passer Ă  l’action plutĂŽt que d’agiter des pancartes. C’est la premiĂšre chanteuse “de couleur” Ă  chanter au Monte-Carlo Club de Miami, le 18 juin 1949. VoilĂ  une date importante, et il s’agit d’elle, rien que d’elle. Ella Fitzgerald est nĂ©e chanteuse, elle ne l’est pas devenue grĂące Ă  un impresario ou un radio-crochet. Rien ne lui a Ă©tĂ© facile. Elle fut une lutteuse permanente, un combattante acharnĂ©e, sans jamais se mettre en avant pour dire qu’elle Ă©tait victime du racisme des imbĂ©ciles qui sont par millions aux Etats-Unis et ailleurs. Louis Armstrong, son grand ami, Ă©tait comme elle. Petit-fils d’esclave, le trompettiste avait dĂ©cidĂ© qu’il voulait surtout ĂȘtre un grand musicien plutĂŽt que devenir l’emblĂšme du mouvement afro-amĂ©ricain. Armstrong et Fitzgerald voulaient que chaque individu assume son destin pour se faire une place au soleil en dehors de tous baratins politiques. Fitzgerald est devenue mondialement connue pour ses divines improvisations, ses scats merveilleux, et non pas pour l’invention d’une marionnette mĂ©diatique. Elle a eu son lot de catastrophes suite Ă  une IVG atroce elle n’a pas pu avoir d’enfant elle adopta la fils de sa demi-sƓur, et en 1993, diabĂ©tique, elle a Ă©tĂ© amputĂ©e des deux jambes, sous les genoux. Au lieu de s’écrouler, la vue atteinte elle dit “Je ne chante pas avec mes jambes”. Donc elle continue de chanter pour ses amis. C’est une femme oiseau, comme la Callas. Seule la mort l’a fait taire. Une chronique Ă  retrouver sur le blog de Bernard Morlino Bernard Morlino Le blog de Bernard Morlino 2 juin 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Ce matin, Pop N’Co est Pop N’Ella Fitzgerald ou une voix qui rĂ©concilie l’AmĂ©rique. “Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique”, c’est d’ailleurs le titre de la biographie que Steven Jezo-Vannier vient de lui consacrer. Avec plus de 250 disques, Ella est peut-ĂȘtre l’exemple unique qui a incarnĂ© et chantĂ© la joie Ă  un tel niveau. Tous les artistes vous diront qu’interprĂ©ter la joie est l’un des trucs les plus compliquĂ©s qui soient, d’autant que c’est souvent dans la tragĂ©die qu’on acquiert une certaine crĂ©dibilitĂ©. Pendant plus de 60 ans, Ella Fitzgerald a su se rĂ©inventer sans cesse en enregistrant des morceaux enlevĂ©s autant que des ballades, oĂč sa voix se dĂ©ploie comme un ruban. “Tu crois qu’ils vont m’aimer ?” Pourtant, elle a peu de raisons d’en douter nous sommes en 1974, elle a 40 ans de carriĂšre au sommet derriĂšre elle, mais comme Ă  chaque fois qu’elle s’apprĂȘte Ă  monter sur scĂšne, Ella Fitzgerald demande Ă  l’un de ses musiciens “Tu crois qu’ils vont m’aimer ?” Au gĂ©nĂ©rique de ce Pop N’Ella ce matin, on croise donc Louis Armstrong, Dizzy Gillespie, Duke Ellington, Cole Porter, Norman Granz. Que des hommes qui ont changĂ© le cours de la musique mondiale. Et elle, en majestĂ© qui dĂ©clarait “la seule chose qui soit meilleure que chanter. C’est chanter encore plus”. Réécouter l’émission sur France Inter Rebecca Manzoni France Inter // Pop N' Co 22 mai 2021 - Ella Fitzgerald Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique est la premiĂšre biographie française d’Ella Fitzgerald. Steven Jezo-Vannier, biographe habituĂ© des stars de la contre-culture amĂ©ricaine, condense ici 79 ans de l’histoire du jazz, de culture populaire, et d’une puissance vocale qui n’admettra jamais de barriĂšres stylistiques, sociales ou raciales. Si vous vous promeniez dans les rues de Harlem, disons en 1934, entre la 130e et la 134e rue, vous auriez tout d’abord Ă©tĂ© attirĂ© par les enseignes lumineuses des théùtres et salles de concert qui ont fait la renommĂ©e du quartier. Elles sont le berceau des grandes formations de jazz. Vous auriez probablement jetĂ© un Ɠil aux musiciens et danseurs de rues, se produisant sur les trottoirs, rĂȘvant d’attirer le regard d’un producteur, d’un musicien, d’un chef d’orchestre qui les mĂšnerait vers la scĂšne. Vous vous seriez peut-ĂȘtre arrĂȘtĂ© devant cette jeune fille noire de 15 ans, en robe Ă©limĂ©e, des chaussures trop grandes. Puis vous seriez entrĂ© au Savoy Ballroom, auriez Ă©coutĂ© et dansĂ© sur les rythmes audacieux de l’orchestre de Chick Webb. Sans le savoir, vous auriez Ă©tĂ© tĂ©moin des premiers pas d’Ella Fitzgerald dans le monde du jazz. [...] Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique est une biographie complĂšte, fourmillant de dĂ©tailles, d’anecdotes. Le microcosme des plus grands musiciens et acteurs de l’ùre du jazz semblent rassemblĂ©s dans cet ouvrage pour parler d’Ella Fitzgerald, de son talent et de son amour pour la musique. Au-delĂ  d’un bel hommage Ă  l’une des plus grandes chanteuses du XXĂšme siĂšcle, c’est Ă©galement un excellent condensĂ© d’informations sur l’ñge d’or du swing et du bebop. Une chronique Ă  retrouver en intĂ©gralitĂ© sur Maze Benjamin Mazaleyrat Maze 26 mai 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Steven Jezo-Vannier publie une biographie en Français de “la PremiĂšre dame du jazz” Ella Fitzgerald, Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique Le mot et le reste. Dans Demandez le programme, Fabrice Kada Ă©voque avec lui la vie et de la carriĂšre d’Ella Fitzgerald 1917–1996, depuis son enfance Ă  Yonkers dans le Nord de New-York, ses premiĂšres scĂšnes Ă  Harlem, sa passion pour la danse et le chant, ses nombreuses collaborations avec Chick Webb, Dizzie Gillepsie, Duke Ellington, Louis Armstrong, Oscar Peterson, Count Basie, Nat King Cole, Frank Sinatra
, ses tournĂ©es 50 semaines de concerts par an ! aux États-Unis et en Europe, son Ă©clectisme musical, son impressionnante discographie, ses doutes et son besoin insatiable d’amour
 “Ella Fitzgerald ne s’est jamais laissĂ©e enfermer dans un style. Elle n’accorde pas d’importance aux frontiĂšres artistiques qu’elle n’admet de barriĂšres culturelles, sociales ou raciales. Elle chante pour tout le monde, riche ou pauvre, Noir ou Blanc. A ses yeux, la musique, comme le public, ne doit souffrir d’aucune sĂ©grĂ©gation.” Steven Jezo-Vannier Réécouter l’émission Fabrice Kada Musiq3-RTBF / Demandez le programme 14 mai 2021 - Ella Fitzgerald Enfin une biographie de rĂ©fĂ©rence sur Ella Fitzgerald La reine du scat qui avait hĂ©ritĂ© aussi du surnom de “The First lady of swing” a enfin droit Ă  une biographie de rĂ©fĂ©rence rĂ©alisĂ©e par Steven Jezo-Vannier. Un ouvrage qui vient enrichir la remarquable collection de titres sur la musique aux Ă©ditions Le mot et le reste. Chanteuse dotĂ©e de trois octaves dont elle se sert Ă  merveille, elle va scatter en respectant toujours la partition. Elle qui a dĂ©butĂ© Ă  seize ans au cĂ©lĂšbre cabaret Apollo dans Harlem cumulera 60 annĂ©es de carriĂšre. Comme toute afro-amĂ©ricaine, elle devra composer avec le racisme qui est une composante de l’ADN de la culture chez nos voisins au sud de la frontiĂšre. Orpheline, elle dĂ©bute en remportant des concours d’amateurs. Elle sera vite repĂ©rĂ©e et encouragĂ©e. On se souvient moins qu’elle a Ă©tĂ© actrice au grand Ă©cran. Et Ă  ce chapitre c’est une Marilyn Monroe admiratrice achevĂ©e de la chanteuse qui viendra lui donner un sacrĂ© coup de pouce. Et malgrĂ© la renommĂ©e qui est la sienne, elle sera sous-payĂ©e comme ce fut le cas pour tous les artistes black mais en plus elle avait un manque de confiance abyssal. Elle a eu une fin de vie attristante causĂ©e par un diabĂšte fulgurant qui la rendit aveugle mais aussi qui l’obligea Ă  l’amputation de ses deux jambes. C’est une biographie qui regorge de mille anecdotes et qui donne le goĂ»t de se prĂ©cipiter sur Youtube pour aller l’entendre. Une chronique Ă  retrouver sur Culture hebdo Daniel Rolland Culture hebdo 18 mai 2021 - Ella Fitzgerald “Ella Fitzgerald, il Ă©tait une voix en AmĂ©rique” de Steven Jezo-Vannier qui paraĂźt chez Le Mot et le Reste, est la seule biographie française disponible sur la First Lady of Swing. Alex Dutilh en parle longuement dans son Ă©mission Open Jazz ! À réécouter sur France Musique Alex Dutilh France Musique // Open Jazz 11 mai 2021 - Ella Fitzgerald Et si c’était la plus grande voix jamais entendue au monde ? Lorsqu’on Ă©coute chanter Ella Fitzgerald, tout paraĂźt si facile ». La reine du swing avait pourtant des origines plus que modestes. NĂ©e en Virginie en 1917, la jeune orpheline fait ses premiers pas ar- tistiques Ă  Harlem. La voix d’Ella, dĂ©jĂ , produit un effet auquel on ne rĂ©siste pas. Steven Jezo-Vannier ne manque pas d’y ajouter son sens innĂ© du rythme » et ses envolĂ©es vocales sur des scats endiablĂ©s ». Le portrait qu’il nous dresse de la divine chanteuse est tout sauf celui d’une diva. Il nous dĂ©crit une Miss jamais vraiment sĂ»re de son talent. Elle Ă©tait cette dame tendre et naĂŻve qui n’avait jamais grandi ». Et pourtant
 Ella Fitzgerald est devenue une icĂŽne de la musique du XXe siĂšcle, comme en tĂ©moigne sa discographie ahurissante que Steven Jezo-Vannier parcourt depuis ses tout premiers enregistrements dans les annĂ©es 30, avant d’aborder ses chefs-d’Ɠuvre oĂč elle chante Gershwin, Cole Porter, Rodgers and Hart, Duke Ellington
 La liste paraĂźt sans fin. Ella fut aussi l’une des premiĂšres chanteuses noires Ă  se produire sur des scĂšnes jusque-lĂ  rĂ©servĂ©es au blanc. NĂ©e avec le jazz, elle a grandi et s’est Ă©panouie avec lui », conclut l’auteur. Elle a embrassĂ© toute la tradition amĂ©ricaine pour mieux la transcender et briser les frontiĂšres de styles, de classes et de couleurs ». Le jazz avait effectivement sa PremiĂšre Dame avec Ella Fitzgerald. Cette voix d’AmĂ©rique ne s’est jamais Ă©teinte. L’écouter Ă  nouveau dans le siĂšcle d’aprĂšs procure toujours le mĂȘme frisson. Un article Ă  retrouver dans L’Alsace Thierry Boillot L'Alsace 9 mai 2021 - Ella Fitzgerald Qu’il dĂ©cide de nous conter Franck Sinatra, The Doors, Grateful Dead, Creedence Clearwater Revival, The Byrds, et j’en passe
 Steven Jezo-Vannier rĂ©ussit toujours Ă  nous captiver de la premiĂšre Ă  la derniĂšre note. Nous suivons aujourd’hui, et pas Ă  pas, l’itinĂ©raire d’une petite afro-amĂ©ricaine nĂ©e dans le sud des Etats Unis en 1917
 jusqu’au 15 juin 1996. Ella Fitzgerald a parcouru des dizaines de milliers de kilomĂštres, visitĂ© les 5 continents et une multitude de capitales et de grandes villes au seul service de la Musique. Plus de 82 albums, studio et live, enregistrĂ©s sur 7 labels, et une quantitĂ© phĂ©nomĂ©nale de reprĂ©sentations suffiraient Ă  peine Ă  caractĂ©riser le rĂŽle phĂ©nomĂ©nal que Ella Fitzgerald a jouĂ© dans l’édification et la cĂ©lĂ©bration de la Musique du 20Ăšme siĂšcle. Une musique blues & soul qui ne connait ni frontiĂšre, ni classe, ni couleur, ni style, et cela ne l’empĂȘche nullement de combattre toute forme de racisme et de sĂ©grĂ©gation. Ella a cĂ©lĂ©brĂ© le swing des Big Bands, le Be-Bop, les comĂ©dies musicales de Broadway et les ballades de Tin Pan Alley surnom de la premiĂšre musique populaire amĂ©ricaine. Elle a chantĂ© avec les plus grands Louis Armstrong, Frank Sinatra, Count Basie, et a interprĂ©tĂ© avec la mĂȘme ferveur aussi bien l’OpĂ©ra de Gershwin, le Jazz de Duke Ellington que la bossa-nova de Jobim ou la pop des Beatles. Elle a sublimĂ© les Songbooks de Cole Porter, Duke Ellington, George et Ira Gershwin, Johnny Mercer, et j’en passe, car la liste est longue comme le bras
 Le Great American Song Book Ă©tait dĂ©jĂ  une institution, mais elle est parvenue Ă  le figer dans le marbre grĂące Ă  la maniĂšre dont elle a su en interprĂ©ter de nombreux extraits. L’ouvrage regorge de notes en bas de page, de citations et de renseignements supplĂ©mentaires qui font de celui-ci une vĂ©ritable rĂ©fĂ©rence en ce qui concerne cette Diva de la Musique qu’était Ella Fitzgerald. A lire en Ă©coutant quelques uns des inombrables chefs d’oeuvre qu’elle a gravĂ©s! Une chronique Ă  retrouver sur Paris Move Dominique Boulay Paris Move 5 mai 2021 - Ella Fitzgerald Le public Ă©tait sa seule drogue, son seul excĂšs. Pourtant, elle Ă©tait morte de trouille Ă  chaque fois qu’elle montait sur scĂšne “J’espĂšre qu’ils vont m’aimer” avait-elle l’habitude de rĂ©pĂ©ter comme un mantra. Ella Fitzgerald n’a jamais tellement intĂ©ressĂ© les biographes, contrairement Ă  l’autre “grande”, Billie Holiday. Parce que son personnage Ă©tait jugĂ© trop lisse, sans doute, sans aspĂ©ritĂ©. Steven Jezo-Vannier a Ă©coutĂ© des centaines d’heures d’archives, d’interviews, d’enregistrements
 pour signer la premiĂšre biographie en France consacrĂ©e Ă  la chanteuse “Ella Fitzgerald – Une voix en AmĂ©rique” paraĂźt aujourd’hui aux Editions Le mot et le reste. Réécouter l’émission sur TSF Jazz TSF Jazz // Les Matins Jazz Laure Albernhe et Mathieu Beaudou - Ella Fitzgerald Ella Fitzgerald racontĂ©e par Steven Jezo-Vannier ! La diva du jazz, connue pour son talent incommensurable et son phrasĂ© majestueux, voit sa vie retracĂ©e dans un nouvel ouvrage sobrement intitulĂ© Ella Fitzgerald, Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique. Dans ce livre, l’auteur revient sur la carriĂšre de la diva en soulignant l’hĂ©ritage culturel qu’elle a construit, mais Ă©galement son rĂŽle dans l’évolution du jazz et dans la considĂ©ration des femmes dans l’industrie musicale. L’ouvrage sera disponible Ă  compter de ce jeudi 6 mai ! Jazz Radio 3 mai 2021

PartitionsDigitales Mon compte Dans la rue PIANO & CLAVIERS: Piano, Voix et Guitare (4) Piano seul (3) Accordéon - Piano, Voix, Guitare (2) GUITARES:VOIX:VENTS:CUIVRES:CORDES:PERCUSSIONS & ORCHESTRES: Partitions à imprimer aprÚs achat. Accueil. Meilleures Ventes. Nouveautés . Formats
Si vous ne connaissez pas encore La sorciĂšre de minuit », mĂ©fiez-vous c’est elle qui vous connaĂźtra aha ha ah ! Un titre incontournable la sorciĂšre de minuit vous embarque sur son balai ! Ensuite un petit dĂ©tour par le brĂ©sil pour le crocodile », un petit tour dans le passĂ© avec petits souvenirs » un petit tour sur l’oreiller Dimanche matin »  Player Paroles et Partitions Le crocodilePartitionsJ'suis parti pour la ville / J'suis parti ce matin / 2x Faire les courses tranquille / Acheter presque rien / 2x Juste un p'tit crocodile / Pour mettre dans mon bain / 2x Juste un p'tit crocodile / Pour mettre dans mon bain / 2x Oui mais les crocodiles / Ça vous mange la main / 2x Et ça n'est pas facile / A mettre dans son bain / 2x Et ça n'est pas facile / A mettre dans son bain / 2x C'est surtout inutile / Et c'est pas bien malin / 2x Surtout si l'crocodile / Veut te manger la main / 2x Surtout si l'crocodile / Veut te manger la main / 2x ParaĂźt qu'c'est difficile / De s'en faire un copain / 2x MĂȘme s'il reste immobile / On n'est sĂ»r de rien / 2x MĂȘme s'il reste immobile / On n'est sĂ»r de rien / 2x On m'a dit qu'au BrĂ©sil / On en trouve tout plein / 2x Oui mais pas dans les villes / Ni dans les salles de bains / 2x J'suis rev'nu de la ville / J'suis rev'nu ce matin / 2x Y'avait pas d'crocodile / J'ai choisi un requin / 2x En plastique paraĂźt-il / Que ça ne risque rien / 2x La sorciĂšre de minuitPartitionsC'est la sorciĂšre de minuit Qu'a cassĂ© ma pendule J'ai pas rĂȘvĂ© y'a un bruit Au fond du vestibule Et me voilĂ  rĂ©veillĂ© yĂ©yĂ© Dans mon petit oreiller yĂ©yĂ© Ah si j'Ă©tais superman Superman Je lui balancerais mon nounours Dans les jambes et mon oreiller sur la tĂȘte Je la pousserais dans l'escalier / Ça serait sa fĂȘte / 2x C'est la sorciĂšre de minuit Qu'a fait craquer l'armoire J'ai pas rĂȘvĂ© y'a un bruit LĂ -bas dans la nuit noire Et me voilĂ  rĂ©veillĂ© yĂ©yĂ© Dans mon petit oreillĂ© yĂ©yĂ© Ah si j'Ă©tais superman Superman Je l'attraperais par l'bout du nez Il est tordu aussi tordu que ses guiboles Elle pourrait plus m'embĂȘter / La vieille casserole / 2x C'est la sorciĂšre de minuit Qu'est repartie bien vite Sur son vieux balai de riz Je l'ai vue prendre la fuite Elle fait bien de s'en aller yĂ©yĂ© Vaut mieux pas trop m'Ă©nerver yĂ©yĂ© Car si j'Ă©tais superman Superman J'lui aurais bien enfoncĂ© son chapeau Pointu et cassĂ© son balai sur la tĂȘte Elle aurait fini comme un vieux sac / Dans une brouette / 2x Le sparadrapPartitionsRefrain Viens petit Tout contre ma joue Ne pleure pas Viens petit Petit quand tu joues N'oublie pas Qu'les jolis cailloux / Le long du chemin / Font mal aux genoux / C'est des vilains / 2x Refrain Que les escaliers / Sont faits pour les grands / Et te font tomber / C'est des mĂ©chants / 2x Refrain Qu'mĂȘme les balançoires / Qui sont faites pour toi / Te font des histoires / Et patatras / 2x Refrain Que j'suis toujours lĂ  / Pour te consoler / Un p'tit sparadrap / Plus un baiser / 2xGalipette bobinettePartitionsAujourd'hui C'est samedi Faut trouver quelque-chose Ă  faire Car dehors Il pleut fort Va falloir se distraire Aujourd'hui C'est samedi Peut-ĂȘtre qu'on pourrait dessiner Galipette Bobinette Le plus beau gagnerait REFRAIN Et y'a ceux qui disent oui Et puis ceux qui veulent pas Y'a toujours les gentils Et puis les rabat-joie Aujourd'hui C'est samedi Va falloir trouver une idĂ©e Car dehors Il pleut fort Faut pouvoir s'occuper Aujourd'hui C'est samedi On va faire des petits gĂąteaux Galipette Bobinette A c'lui qui f'ra l'plus beau REFRAIN Et y'a ceux qui disent oui etc... Aujourd'hui C'est samedi Va falloir trouver quelque-chose Car dehors Il pleut fort VoilĂ  c'que j'vous propose Aujourd'hui C'est samedi Y'a plein de trucs Ă  la tĂ©lĂ© Galipette Bobinette On va la regarder REFRAIN Et y'a ceux qui disent oui etc... Aujourd'hui C'est samedi J'ai plus rien Ă  vous proposer Car dehors Il pleut fort Et j'suis dĂ©couragĂ© Aujourd'hui C'est samedi J'irai m'balader sous la pluie Galipette / Bobinette / Et qui m'aime me suit / bisPetits souvenirsPartitionsC'est dans cette maison DerriĂšre ces volets marrons Que j'ai mes p'tits souv'nirs Ils s'en viennent peut-ĂȘtre Guigner Ă  la fenĂȘtre Juste pour mon plaisir Ce sont les plus jolis Qui reviennent aujourd'hui Me faire un p'tit salut OubliĂ©s tous les pleurs Gros chagrins p'tits malheurs Ne sont pas revenus C'est dans cette maison DerriĂšre ces volets marrons Que j'avais mon p'tit lit Que le soir Ă  huit heures Toujours Ă  la mĂȘme heure Je me suis endormi Et pour fermer les yeux Ça marchait toujours mieux Avec un' p'tite histoire C'Ă©tait toujours la mĂȘme Mais j'la voulais quand mĂȘme Celle du p'tit canard Maman la racontait Papa nous regardait Assis au bout du lit J'voulais qu'ça recommence Et que ça recommence MĂȘme quand c'Ă©tait fini Mon Teddy dans les bras Et le nez sous les draps Je voyais mon papa Qui tombait de sommeil Maman c'Ă©tait pareil Mais ne le disait pas C'est dans cette maison DerriĂšre ces volets marrons Que j'ai mes p'tits souv'nirs Ils s'en viennent peut-ĂȘtre Guigner Ă  la fenĂȘtre Juste pour mon plaisirJ'veux un petit frĂšrePartitionsÇa fait longtemps que j'attends Un p'tit frĂšre Si tu pouvais chĂšre maman Me le faire Un avec deux pieds Deux bras deux yeux le nez et tout et tout Un avec deux pieds Enfin quĂšqu'chose de passe-partout REFRAIN J'veux un p'tit frĂšre C'est ça le principal J'veux un p'tit frĂšre Pour jouer au football J'demand'rai Ă  papa si Tu prĂ©fĂšres Il peut sĂ»rement t'aider aussi A le faire Les choux les cigognes Les roses vous voulez mon opinion Les choux les cigognes J'suis sĂ»r que c'est du bidon REFRAIN J'veux un p'tit frĂšre Qui n'aurait peur de rien J'veux un p'tit frĂšre Pour jouer aux indiens Je ne vois rien de plus beau Qu'un p'tit frĂšre Ça s'rait un joli cadeau Pas trop cher ParaĂźt que ce n'est Qu'une histoire de p'tit robinet de plus ParaĂźt que ce n'est Pas plus que ça rien de plus REFRAIN J'veux un p'tit frĂšre Ni trop vieux ni trop gros J'veux un p'tit frĂšre Dans les deux trois kilos J'mang'rai de tout quand j'aurai Un p'tit frĂšre MĂȘme que je partagerai Mon dessert Et le reste aussi Et mĂȘme tout ce que je n'aime pas Et le reste aussi On se le partagera REFRAIN J'veux un p'tit frĂšre J'lui pass'rai mon jambon J'veux un p'tit frĂšre Je le veux pour de bon J'veux un p'tit frĂšre Pour jouer au football J'veux un p'tit frĂšre C'est ça le principal Les coupables sous la tablePartitionsÇa n'est pas la faute Ă  DĂ©dĂ© C'est ma faute Ă  moi Si j'ai regardĂ© la tĂ©lĂ© C'est ma faute Ă  moi Ça n'est pas la faute Ă  Bernard C'est ma faute Ă  moi Si je me suis couchĂ© si tard C'est ma faute Ă  moi REFRAIN Les coupables Sous la table Les sagouins Tous au coin Ça n'est pas la faute Ă  Mireille C'est ma faute Ă  moi Si je n'ai pas mis le rĂ©veil C'est ma faute Ă  moi Ça n'est pas la faute Ă  Lili C'est ma faute Ă  moi Si je suis restĂ© endormi C'est ma faute Ă  moi REFRAIN Les coupables Sous la table etc. Ça n'est pas la faute Ă  Martine C'est ma faute Ă  moi Si je traĂźne dans la cuisine C'est ma faute Ă  moi Ça n'est pas la faute d'Arthur C'est ma faute Ă  moi Si j'aime trop les confitures C'est ma faute Ă  moi REFRAIN Les coupables Sous la table etc. C'est pas la faute Ă  Nicolas C'est ma faute Ă  moi Si je m'en suis mis jusque-lĂ  C'est ma faute Ă  moi Ça n'est pas la faute Ă  Richard C'est ma faute Ă  moi Si j'ai pas fini mes devoirs C'est ma faute Ă  moi REFRAIN Les coupables Sous la table etc. Ça n'est pas la faute Ă  Nicole C'est ma faute Ă  moi Si j'ai du retard Ă  l'Ă©cole C'est ma faute Ă  moi Ça n'est pas la faute Ă  LĂ©on C'est ma faute Ă  moi Si je bĂąille pendant les leçons C'est ma faute Ă  moi REFRAIN Les coupables Sous la table etc. Ça n'est pas la faute Ă  Bruno C'est ma faute Ă  moi Si je ne fais que des zĂ©ros C'est ma faute Ă  moi Ça n'est pas la faute Ă  Christophe C'est ma faute Ă  moi Si je vais Ă  la catastrophe C'est ma faute Ă  moi REFRAIN Les coupables Sous la table etc. Un petit baiserPartitionsQuand on passe Ă  cĂŽtĂ© A cĂŽtĂ© des vitrines Dans les publicitĂ©s Sur tous les magazines Y'a une chose qu'on trouve pas Et qu'on trouv'ra jamais Si vous savez pas quoi Ben cette chose c'est REFRAIN Un p'tit baiser Des deux cĂŽtĂ©s Un gros cĂąlin Ça coĂ»te rien C'est pas demain la veille Qu'on aura tout c'qu'on veut On attendra NoĂ«l Pour avoir un p'tit peu Que l'on aie les moyens De s'offrir plein de choses Ou qu'on n'aie presque rien Il reste quelque-chose REFRAIN Un p'tit baiser...etc. Quand les poches sont vides Et qu'on n'a pas le sou Quand les coffres sont vides Et qu'on n'a rien du tout Riche ou dans la purĂ©e On en veut tous un peu Et moi si je pouvais J'en voudrais un gros peu REFRAIN Un p'tit baiser...etc. Quand on passe Ă  cĂŽtĂ© A cĂŽtĂ© des vitrines Dans les publicitĂ©s Sur tous les magazines Y'a une chose qu'on trouve pas Et qu'on trouv'ra jamais Maintenant vous savez quoi Ben cette chose c'est REFRAIN Un p'tit baiser... livre d'imagesPartitionsJ'ai un beau livre d'images Des histoires Ă  chaque page Avec tout plein de mĂ©chants Et de gentils J'ai un beau livre d'images Aventures Ă  chaque Ă©tage Parait qu'c'est pour les enfants Mais c'est mon papa qui l'a pris J'ai beau le secouer J'ai beau me fĂącher Lui dire que c'est le mien Il est lĂ  sur ses genoux Il s'amuse comme un fou Et moi j'suis pas content du tout x2 J'ai un jeu Ă©lectronique EntiĂšrement automatique Avec tout plein de mĂ©chants Et de gentils J'ai un jeu Ă©lectronique Avec un'pile Ă©lectrique Parait qu'c'est pour les enfants Mais c'est mon papa qui l'a pris J'ai beau le secouer J'ai beau me fĂącher Lui dire que c'est le mien Il est lĂ  sur ses genoux Il s'amuse comme un fou Et moi j'suis pas content du tout x2 Comme je ne sais plus que faire J'ai trouvĂ© trainant par terre Un livre plein de dames DeshabillĂ©es Ça n'est pas que ça m'accroche Je les trouve plutĂŽt cloches Comme c'est pas pour les enfants Eh bien c'est moi qui le lirai Il peut me secouer Il peut se fĂącher Me dire que c'est pas bien Il est lĂ  sur mes genoux Je m'amuse comme un fou Et lui n'est pas content du tout x 2 Le secretPartitionsJ't'ai bien vu Tu prenais quelque-chose DerriĂšre le buffet J't'ai bien vu Ça n'Ă©tait pas grand-chose Juste un petit secret-et-et Bien cachĂ© Je me suis bien cachĂ© Me suis fait tout p'tit Mais je n'ai Pas vu ce que c'Ă©tait Si j'suis ton ami Dis-moi ton secret dis-moi Promis je le garderai pour moi la la Promis je le garderai pour moi J't'ai bien vu T'es sorti d'la maison Un sac sur le dos J't'ai bien vu J'Ă©tais sur le balcon Toi sur le vĂ©lo-o-o PĂ©daler Je t'ai vu pĂ©daler Jusqu'au coin d'la rue RegardĂ© Moi je t'ai regardĂ© Et puis j't'ai plus vu OĂč es-tu parti dis-moi Promis je le garderai pour moi la la Promis je le garderai pour moi J't'ai bien vu T'es sorti de l'Ă©cole Juste Ă  la rĂ©crĂ© J't'ai bien vu Tu faisais le guignol Sur le p'tit muret-et-et Rigoler Je t'ai vu rigoler Avec ton copain EcoutĂ© J'aurais bien Ă©coutĂ© Mais j'entendais rien De quoi riais-tu dis-moi Promis je le garderai pour moi la la Promis je le garderai pour moi J't'ai bien vu Je ne suis pas si bĂȘte Tu t'es moquĂ© d'moi J't'ai bien vu Tu t'es payĂ© ma tĂȘte Crois-tu qu'je vois pas-as-as Ricaner Je t'ai vu ricaner LĂ  derriĂšre mon dos Si tu l'fais Rien que pour m'embĂȘter C'est pas rigolo Ton petit secret tu vois Tu peux bien te le garder pour toi la la Tu peux bien te le garder pour toiLe porte-monnaiePartitionsMaman m'a donnĂ© Son porte-monnaie Pour acheter chez le marchand Elle a tout notĂ© Sans rien oublier Sur un billet bien proprement REFRAIN Des abricots Quelques pruneaux Deux tomates Trois patates Et un petit chocolat pour moi Des carottes Une botte De radis Pas trop petits Et un petit chocolat pour moi J'ai mis mes souliers Me suis dĂ©pĂȘchĂ© Pour apporter chez le marchand Le porte-monnaie Et le p'tit billet OĂč c'est notĂ© bien proprement REFRAIN Des abricots...etc. Vite j'ai posĂ© Le porte-monnaie Sous le nez de monsieur l'marchand Et sans oublier Le petit billet OĂč c'est notĂ© bien proprement REFRAIN Des abricots...etc. Et voilĂ  c'est fait Le porte-monnaie A tout payĂ© chez le marchand GrĂące au p'tit billet OĂč tout est notĂ© J'ai rapportĂ© Ă  ma maman REFRAIN Des abricots...etc. ............................... Et un petit chocolat pour moi Pour moi Et un petit chocolat pour moiDimanche matinPartitionsC'est dimanche matin Dans mon coussin Je pense Ă  rien Juste un peu faim Le jour se lĂšve Je m'Ă©veille un peu Je baille un peu Me tourne un peu Retourne un peu Dedans mon rĂȘve C'est dimanche matin Besoin de rien Quelqu'un qui vient Juste un cĂąlin Qui me rĂ©veille J'ouvre un peu les yeux J'regarde un peu J'me gratte un peu J'me lĂšve un peu Du moins j'essaie C'est dimanche matin Dans le lointain J'entends mon bain Qu'est dĂ©jĂ  plein Pour la trempette Ma petite maman En m'attendant Fait du rangement En fredonnant Une chansonnette Le p'tit dĂ©jeuner Est sur'ment prĂȘt Le pain grillĂ© L'cafĂ© au lait Et mes tartines Mon gentil papa Travaillera pas Y restera lĂ  On parlera Dans la cuisine C'est dimanche matin Dans mon coussin Je pense Ă  rien Juste un peu faim Faudra qu'j'me lĂšve Je m'Ă©veille un peu Je baille un peu Me tourne un peu Retourne un peu Dedans mon rĂȘve
Cematin dans la rue on a vu. un chat qui fumait le tabac. un blaireau qui buvait de l'eau. un dauphin qui entrait dans un sous marin, c'est pas vrai !sa se peux pas dans ma rue y a pas sa. je ta dit que si !viens chez moi y en a plein tu verra. Ce matin dans la rue on a vu. un scorpion qui faisait des gros bon. une chĂšvre qui brouter des lĂšvres
Sujet Ce matin, dans ma rue, on a vue... axelbortolotti MP 18 juin 2011 Ă  103136 ...un hiboux Qui mangeais des cailloux TuxMen MP 18 juin 2011 Ă  103152 Et ? Pseudo supprimĂ© 18 juin 2011 Ă  103211 ArrĂȘte avec des blagues pourrĂźtes axelbortolotti MP 18 juin 2011 Ă  103234 ...Un cheval Qui allait au nĂ©pal... Pseudo supprimĂ© 18 juin 2011 Ă  103325 Et ça rime Comme la clime axelbortolotti MP 18 juin 2011 Ă  103333 C'est pas des blague, c'est une choral... comme la tique tac. axelbortolotti MP 18 juin 2011 Ă  104355 C'est pas vrai J'te crois pas Y'a pas ca Dans la rue... ...J'te dis qu'si Viens chez moi Tu verras y'a que d'sa. EssenceDeRubis MP 18 juin 2011 Ă  104507 Tic Tac Tic. Ils vont locker ton topic. Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ? LisezFraternitĂ© Matin n°17297 - Du mardi 23 aoĂ»t 2022 en Presse sur YouScribeFraternitĂ© Matin n°17297 - Du mardi 23 aoĂ»t 2022ActualitĂ© en ligne en Archives Archives Afrique Accueil / 1 - Chansons pour enfants / La Classe en fĂȘtes CD – A et J-M Versini 13,00€ Les fĂȘtes de l’annĂ©e en 10 chansons – De 2 Ă  10 ans Cet album est un des plus grands succĂšs du duo Versini. Il fait parti dĂ©sormais du rĂ©pertoire des Ă©coles et de nombreux enseignants l’utilisent dans leur classe. En effet, ces chansons sont dĂ©diĂ©es aux fĂȘtes qui rythment l’annĂ©e scolaire. Ces fĂȘtes sont des repĂšres prĂ©cieux pour les petits qui doivent apprendre Ă  structurer le temps. C’est dire l’importance de ce programme La rentrĂ©e des classes, AllĂŽ Halloween, l’anniversaire, NoĂ«l, La galette des Rois, Carnaval, PĂąques, Le muguet du 1er mai, La fĂȘte des mamans, La fĂȘte de la musique. Titres du CD 1. C’est la rentrĂ©e des classes – 2. AllĂŽ Halloween – 3. C’est ton anniversaire – 4. J’ai vu le PĂšre NoĂ«l – 5. Dans la galette des Rois – 6. Le jour de Carnaval – 7. PĂąques est arrivĂ© – 8. Le muguet du Premier-Mai – 9. Pour toi Maman – 10. Faites de la musique Livret 20 pages avec paroles et illustrations des chansons – Playbacks inclus TĂ©lĂ©charger Paiement par Paypal ou carte bancaire CD €9,99 – Titre Ă  l’unitĂ© €0,99 Acheter le CD physique Paiement par carte bancaire, chĂšque ou virement Extraits TĂ©lĂ©chargement MP3 Paroles Partitions Yen a plein, tu verras ! 2- Ce matin dans ma rue on a vu Un cheval qui jouait Ă  la balle Un p'tit loup qui croquait des cailloux Un faisan qui avait mal aux dents. REFRAIN 3-Ce matin dans ma rue on a vu Un lion qui montait en avion Un renard qui fumait le cigare Un cochon qui tirait un bouchon. REFRAIN 4- Ce matin dans ma rue on a vu Une
AprĂšs les attentats, l’écrivaine rĂ©agit. C’est comme un avant-goĂ»t. Cette guerre que tous – toutes tendances politiques toutes religions toutes communautĂ©s – semblent appeler depuis quelque temps de toutes leurs forces, cette guerre a ce goĂ»t-lĂ . Celui des morts avec qui on prenait un cafĂ© il y a trois jours. Ou des blessĂ©s qu’on se prĂ©parait Ă  haĂŻr pour un mauvais papier. Et dans un premier temps, ce que l’évĂ©nement dĂ©clenche, c’est l’amour. Ça joue en plusieurs temps, un trauma, on le sait. Il y a un premier temps, c’est comme une focale qui s’agrandirait jusqu’à la lumiĂšre totale – ça dissout l’ego. Il y a eu deux jours comme ça – de plane intense. D’amour total. Au-delĂ  de soi et de ses convictions. J’ai aimĂ© mon prochain pendant quarante-huit heures. Je l’ai aimĂ© en comprenant dans mes cellules mĂȘmes que mon petit point de vue n’était qu’un leurre, une imbĂ©cillitĂ© morbide. J’ai aimĂ© tout le monde. MĂȘme les crĂ©tins qui commençaient Ă  radoter que les Arabes ceci ou cela – j’ai aimĂ© les dĂ©biles qui se disaient qu’il fallait en finir avec la politique Bisounours comme si la politique de rĂ©pression, dans quelque pays que ce soit, amenait Ă  autre chose qu’à une escalade de la violence, j’ai aimĂ© tous les journalistes tous les dessinateurs tout le monde, j’ai aimĂ© les crĂ©tins qui n’étaient pas Charlie. Du mauvais gangsta-rap J’ai passĂ© deux jours Ă  me souvenir d’aimer les gens juste parce qu’ils Ă©taient lĂ  et qu’on pouvait encore le leur dire. J’ai Ă©tĂ© Charlie, le balayeur et le flic Ă  l’entrĂ©e. Et j’ai Ă©tĂ© aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marchĂ© noir et avaient dĂ©cidĂ©, Ă  leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutĂŽt que vivre Ă  genoux. J’ai aimĂ© aussi ceux-lĂ  qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de dĂ©cliner leur identitĂ© avant de viser au visage. J’ai aimĂ© aussi leur dĂ©sespoir. Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilitĂ© sans venir gĂȘner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de rĂ©alitĂ©s que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au dĂ©shonneur d’une prĂ©caritĂ© de plomb. Je les ai aimĂ©s dans le mouvement de la focale Ă©cartĂ©e en grand, leur geste devenait aussi une dĂ©claration d’amour – regarde-moi, prends-moi en compte. On ne tire pas sur ce qu’on ne voit pas. Je les ai aimĂ©s dans leur maladresse – quand je les ai vus armes Ă  la main semer la terreur en hurlant “on a vengĂ© le ProphĂšte” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte hĂ©roĂŻque, quelque chose qui ne rĂ©ussissait pas. Il y a eu deux jours comme ça de choc tellement intense que j’ai planĂ© dans un amour de tous – dans un rayon puissant. Beaucoup de choses revenaient. Pas seulement le 11 Septembre. Le tĂ©moignage de l’urgentiste faisait Ă©cho Ă  celui de cet Ă©tudiant survivant du bus dans lequel furent raflĂ©s ses camarades, Ă  Iguala. Le blond Breivik, et son massacre sur une Ăźle. Les enfants de la maternelle dĂ©cimĂ©s par Merah. Ou les innombrables mass shootings perpĂ©trĂ©s aux Etats-Unis. C’est un dialogue qu’ils ont entre eux. Ce sont les hommes qui veulent la guerre. Je comprends qu’on me rĂ©ponde “ne mĂ©lange pas tout”. Mais il faut comprendre qu’en moi tout se mĂ©lange. Je ne parviens pas Ă  faire de diffĂ©rence entre ces diffĂ©rentes façons de mourir. Cette imposition de la volontĂ© de tuer dans des quotidiens qui n’avaient rien Ă  voir avec la guerre. Je crois que ce dialogue cacophonique est international, c’est celui des gens convaincus que les civils non armĂ©s doivent vivre dans la terreur. Que c’est comme ça qu’on les gouverne le mieux. Il faut apprendre au peuple Ă  sursauter au moindre bruit, se demander pourquoi on entend une sirĂšne d’ambulance, surveiller l’heure avec inquiĂ©tude quand quelqu’un qu’on attend est en retard, et observer nos propres pensĂ©es avec mĂ©fiance. La censure est interne, c’est un carcan qu’on incorpore. Ça a commencĂ© par Charlie. C’était presque un an aprĂšs qu’un autre acharnĂ© avait attaquĂ© LibĂ©ration. Comme si l’un avait Ă©tĂ© la rĂ©pĂ©tition de l’autre. Pourquoi les journaux, deux fois. Et pourquoi les journaux trĂšs marquĂ©s Ă  gauche, deux fois ? Je sais bien que ce ne sont pas les mĂȘmes personnes, pour les mĂȘmes raisons – mais l’impact est identique. C’est comme si l’histoire voulait vraiment nous enfoncer quelque chose dans la tĂȘte – cette gauche de 68, Sarkozy, Le Pen ou les terroristes armĂ©s – on va en finir avec vous. DĂ©fendre la gauche ? A force, pour les gens comme moi qui Ă©tions dubitatifs de l’intĂ©rĂȘt de cette gauche, le doute s’instaure cette gauche aurait-elle plus de sens que ce que nous avions cru ? Ce qu’on veut abattre reprĂ©sente encore quelque chose. Cette gauche momolle et embourgeoisĂ©e reprĂ©senterait-elle quelque chose de suffisamment important pour qu’on veuille en finir avec elle avec autant d’acharnement ? Elle n’est pas un cadavre – on ne se donne pas tant de mal pour dĂ©terrer un mort et lui remettre une rafale dans le cerveau. Cette gauche Ă  laquelle j’ai tant de mal Ă  croire serait-elle encore, finalement, la dĂ©positaire de quelque chose qui vaille qu’on s’acharne Ă  ce point contre elle ? De facto, oui. Il y a, Ă©ventuellement, dans cette gauche Ă  laquelle il est parfois difficile de s’identifier, quelque chose qui vaut la peine qu’on risque sa vie Ă  la dĂ©fendre. Dont acte. J’ai participĂ© Ă  une Ă©mission de tĂ©lĂ© le jeudi soir et au bout de trente minutes, on Ă©tait partis sur l’islam, et ce n’est pas parce que j’éprouve pour cette religion davantage d’affection que pour les autres, mais je ne sais pas faire le rapport entre ce qui s’est passĂ© et l’islam. Je voyais juste l’ironie absurde du truc ces mecs de Charlie transformĂ©s en martyrs, et l’extrĂȘme droite de l’alliance UMP-FN pissant sur leurs tombes. Et oui, ça nous fait bizarre, Ă  nous les judĂ©o-chrĂ©tiens – moi, blondasse blanche aux yeux clairs en tĂȘte –, de voir que toutes les civilisations ne vont pas s’écrouler en mĂȘme temps, et notamment la culture musulmane a l’air d’ĂȘtre sur un premier temps quand nous sommes dans les derniĂšres notes de la partition. AprĂšs les avoir mĂ©prisĂ©s dominĂ©s humiliĂ©s et ĂȘtre nĂ©s convaincus de notre supĂ©rioritĂ© – quitte Ă  se sentir un peu coupables, du coup, mais tellement supĂ©rieurs –, oui ça nous fait bizarre de comprendre que nous ne ferons pas partie des forces qui comptent, demain. Ce n’est pas inintĂ©ressant mais c’est Ă©trange Ă  vivre, le crĂ©puscule d’une civilisation. “Du velours pour les investisseurs” Puis est venu Coulibaly. En deux temps, jeudi matin, la policiĂšre, et vendredi aprĂšs-midi, l’épicerie casher de la porte de Vincennes. Cette fois comme un mauvais remake de Merah – d’abord le fonctionnaire qui ressemble le plus possible Ă  l’assassin, comme effacer une version de soi qui se serait plus intĂ©grĂ©e, Ă  qui on aurait confiĂ© les armes de la RĂ©publique alors qu’à toi on n’a confiĂ© que dalle, crevard, et ensuite les Juifs – et on peut le voir de la mĂȘme façon, quand mĂȘme, une version de toi qui aurait mieux rĂ©ussi. Une saletĂ© de preuve supplĂ©mentaire de ta propre nullitĂ© puisque d’autres rĂ©ussissent Ă  le faire, qui te ressemblent quand mĂȘme beaucoup, c’est vraiment que t’es qu’une merde, toi et tous ceux qui te ressemblent. Alors crevez tous. La haine est mon Ă©lĂ©ment premier, je ne suis pas suffisamment dĂ©bile pour imaginer que c’est vraiment ce qu’ils ont en tĂȘte, mais ça marche aussi comme ça, je crois ce sur quoi on tire, c’est sur la preuve de ce que nous sommes responsables de notre Ă©chec. On veut contaminer l’autre de notre sensation de nullitĂ©. On veut qu’il sente ce qu’on sent. Et puisqu’il a l’air de se pavaner dans sa belle rĂ©ussite en refusant d’entendre nos appels, on va s’inviter dans sa rĂ©alitĂ©, de la façon la moins nĂ©gociable. En la niant, complĂštement. C’est fini, pour tout le monde. J’ai passĂ© quatre jours sur Facebook. C’était d’abord Ă©mouvant, tous ces Ă©crans “je suis Charlie”, ensuite c’était un peu chiant, on ne savait plus qui disait quoi et puis il n’y avait pas grand-chose Ă  ajouter. J’ai vu le documentaire The Shock Doctrine tirĂ© de l’ouvrage de Naomi Klein, et c’était Ă©difiant de le voir Ă  ce moment-lĂ . Peut-ĂȘtre parce que Rajoy Ă©tait Ă  la manif de dimanche et que ce n’était pas difficile de l’imaginer dire aux dirigeants ici “Vous allez voir, si vraiment vous ĂȘtes la cible d’une sĂ©rie d’attaques terroristes, c’est Ă  la fois terrible, Ă©videmment, il faut prĂ©voir beaucoup de costumes noirs et des tĂȘtes de circonstances, mais en dehors de ça du velours, les gars, du velours
 si vous saviez comme ETA nous a rendus heureux, nous les dirigeants
 et pas seulement pour passer les lois liberticides que nous appliquons aujourd’hui, pas seulement pour nous permettre d’enfermer des gens pour leurs idĂ©es, non, c’est bien mieux que ça, le terrorisme vous croyez que les Français, demain, sont prĂȘts comme ils l’étaient il y a dix jours Ă  rĂ©agir contre les lois Macron ? Du velours, les gars, du velours pour les investisseurs
” Puisque les hommes n’enfantent pas, ils tuent Sur Facebook, j’ai vu aussi un journaliste demander Ă  une musulmane de se dissocier officiellement des meurtres. Je crois que c’est ça qui a marquĂ© la fin de ma phase “amour pour tous”. On a chacun nos petites obsessions. La sienne, c’est que tous les musulmans doivent payer. On a un peu envie de lui dire, gars, le jour oĂč les rebeus sortiront tous leur kalachnikov des caves pour nous tirer dans la gueule, Ă  la couleur, comme le contrĂŽle de papiers, plus t’as l’air blanc moins t’as de chance de terminer ta journĂ©e entier, ce jour-lĂ , tu verras, on sentira la diffĂ©rence. Pour l’instant, je ne vois pas bien pourquoi le monsieur qui vend des lĂ©gumes au bout de ma rue devrait se sentir plus proche des tueurs que moi. On est tous du quartier des Buttes-Chaumont, on n’y peut rien si c’est dans notre parc que les tueurs faisaient leur jogging. Pas plus le rebeu qui vend ses lĂ©gumes que moi, on vit dans la mĂȘme rue, pourquoi lui plutĂŽt que moi ? On a tous nos obsessions. Celle de ce journaliste, c’est profiter du massacre pour retaper sur les Arabes. La mienne, c’est la masculinitĂ©. Je crois que ce rĂ©gime des armes et du droit Ă  tuer reste ce qui dĂ©finit la masculinitĂ©. Je crois que ce journaliste aurait dĂ» dĂ©clarer en prĂ©ambule qu’il se dissociait formellement de la masculinitĂ© traditionnelle. Qu’il ne se sentait pas un homme. Qu’il dissociait sa masculinitĂ© de celle des assassins mexicains, norvĂ©giens, nigĂ©rians ou français. Parce que c’est ça, au final, ce que nous vivons depuis une semaine les hommes nous rappellent qui commande, et comment. Avec la force, dans la terreur, et la souverainetĂ© qui leur serait essentiellement confĂ©rĂ©e. Puisqu’ils n’enfantent pas, ils tuent. C’est ce qu’ils nous disent, Ă  nous les femmes, quand ils veulent faire de nous des mĂšres avant tout vous accouchez et nous tuons. Les hommes ont le droit de tuer, c’est ce qui dĂ©finit la masculinitĂ© qu’ils nous vendent comme naturelle. Et je n’ai pas entendu un seul homme se dĂ©fendre de cette masculinitĂ©, pas un seul homme s’en dĂ©marquer – parce qu’au fond, toutes les discussions qu’on a sont des discussions de denteliĂšre. Sinon, la seule prĂ©occupation qu’on aurait, aujourd’hui, pour imaginer un futur diffĂ©rent, ce serait – puisque tous les dirigeants sont lĂ , discutons quand et comment ferme-t-on les usines d’armement. Quand et comment en finit-on avec votre merde de masculinitĂ©, qui ne se dĂ©finit que sur la terreur que vous rĂ©pandez ? Virginie Despentes {margin font Helvetica}
Jai du feu s ur le gaz. Et j'm'at t ends a illeurs. Je fais que p ass- e r m a route. P as vu c elle t racĂ©e. P ass-- e r en t re les gouttes. ÉvadĂ© b elle. D D. Tellement bien soignĂ©e la p ose, On s' p rendrait pour elle.
PubliĂ© par marc sur 1 Novembre 2013, 0700am CatĂ©gories humour, pensees, pensees du matin Partager cet article Repost0 Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous Vous aimerez aussi mi temps? Article publiĂ© depuis Overblog et Twitter la perle conference de presse pesĂ©es ne pas en abuser Commenter cet article Suivez-moi RSS Newsletter Abonnez-vous pour ĂȘtre averti des nouveaux articles publiĂ©s. Email
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ce matin dans la rue on a vu partition